Lubango - Trente femmes des municipalités de Lubango et Humpata, à Huíla, ont été intégrées dans deux coopératives d'élevage de volailles et de chèvres, dans le cadre du projet « Impacting Lives », une initiative de l'Association of Young People Moved by Angola (AJOMA) et financée par le Royaume-Uni.
L'initiative vise à contribuer à l'autonomisation économique et sociale des femmes et des filles issues de familles défavorisées, par le biais de coopératives d'inclusion économique et productive, d'ateliers d'entrepreneuriat et de citoyenneté, afin de lutter contre l'insécurité alimentaire, la sécheresse et le changement climatique.
Chaque coopérative est composée de 15 femmes qui, sur une période de trois mois, ont été formées à la gestion d'entreprise, à l'entrepreneuriat, au coopérativisme, à la citoyenneté, ainsi qu'à l'élevage de volailles et de chèvres.
S'adressant à la presse jeudi, lors de la cérémonie d'installation des coopératives, le secrétaire provincial d'AJOMA, Paulo César, a souligné que le projet, estimé à 11.998 euros, était financé par l'ambassade britannique.
Selon la source, il s'agit d'un projet pilote qui a débuté en octobre et qui se termine ce mois-ci, exclusivement dédié aux femmes, car elles sont considérées comme les « grandes » dynamisatrices du développement communautaire.
Il a expliqué qu'en plus du financement britannique, le projet bénéficie de l'aide technique du gouvernement de Huíla, par le biais des administrations municipales de Lubango et de Humpata, pour identifier les espaces des familles.
Pour sa part, l'ambassadrice adjointe du Royaume-Uni en Angola, Roz Griiffiths, a remercié son pays pour son partenariat avec AJOMA, en particulier pour la mise en œuvre du projet qui encourage les femmes à la bonne gouvernance et au développement durable pour faire face à la sécurité alimentaire.
Elle a indiqué que le nom du projet choisi par AJOMA, « Impacting Lives », a attiré le Royaume-Uni, qui s'intéresse aux initiatives visant à autonomiser les femmes et les filles dans divers domaines de la vie sociale.
Elle estime qu'il est essentiel de trouver des moyens de subsistance qui puissent s'adapter au réchauffement climatique, car plus les femmes ont accès à un travail productif, plus les économies se développent et profitent à la population.
BP/MS/BS