Dondo - Le ministre de l'Énergie et de l'Eau, João Baptista Borges, a considéré, ce lundi, les travaux de construction du barrage de Caculo Cabaça, dans la municipalité de Cambambe (Cuanza Norte), comme le plus grand investissement public actuellement en cours dans le pays.
Lancé en 2017, le projet hydroélectrique de Caculo Cabaça, en construction dans la commune de Cambambe, province de Cuanza Norte, produira 2 172 Mégawatts (MW).
Le projet est budgétisé à plus de cinq milliards de dollars américains.
Selon le programme d'exécution des travaux, l’exploitation commerciale de la première machine commencera en 2024.
Caculo Cabaça disposera de cinq turbines, dont quatre dans la centrale principale, d'une puissance nominale de 530 MW chacune, et une autre dans la centrale écologique, d'une puissance de 52 MW.
Le projet fera partie d'une série de barrages construits dans le moyen Kwanza, où sont érigés déjà les barrages de Cambambe (Cuanza Norte), Capanda et Laúca (Malanje).
Le ministre João Baptista Borges s'adressait à la presse à l'issue de la cérémonie de signature de la convention collective de travail entre l'entreprise (CGGC) - CHINA GEZHOUBA GROUP COMPANY LIMITED, responsable de la construction de la centrale hydroélectrique de Caculo Cabaça et le comité syndical des travailleurs.
La mise en œuvre de ce projet, dans le secteur de l'énergie, démontre l'engagement de l'exécutif angolais dans l'électrification du pays.
Celle-ci permettra, dans un premier temps, de répondre aux besoins de consommation locale et plus tard, de faire du pays un exportateur d'énergie, essentiellement, vers la région sud du continent.
En plus de la production d'énergie, selon le responsable, le projet contribuera également à la formation de techniciens nationaux pour le secteur.
De nombreux techniciens pourront approfondir leurs connaissances lors des travaux de Caculo Cabaça, ainsi que se spécialiser dans les domaines de l'exploitation et de la maintenance des barrages, visant à réduire le recours à des techniciens étrangers pour assurer l'opérationnalisation de projets de ce type.
Selon lui, les techniciens qui quittent Caculo Cabaça auront encore la possibilité d'être intégrés dans d'autres fronts de construction d'hydroélectriques et de systèmes d'eau dans plusieurs régions du pays.
Il a appelé à l'harmonie entre les travailleurs angolais et chinois impliqués dans le projet.
Il a mentionné que Caculo Cabaça avait d'énormes avantages pour stimuler l'économie du pays et améliorer les conditions sociales des familles des quelque 8 000 travailleurs qui passeront par le projet, dans toutes ses phases.