Luanda - La ministre d'État chargée des affaires sociales, Carolina Cerqueira, a souligné jeudi, à Luanda, la nécessité de renforcer le plaidoyer pour la résolution des problèmes sociaux et la promotion des droits, libertés et garanties fondamentaux, afin d'assurer la progrès des familles et du pays en général.
Selon la ministre, qui s'exprimait lors d'une audience accordée à la médiatrice de Justice, Florbela Araújo, la protection des familles les plus vulnérables est l'une des priorités de l'Exécutif, compte tenu des différents programmes développés au fil des ans.
A cet égard, la ministre d'Etat chargée des affaires sociales, a indiqué pour bientôt le rapatriement d'environ quatre mille Angolais qui se trouvent en République de Namibie, qui ont quitté la province de Cunene à la recherche de meilleures conditions de vie.
Carolina Cerqueira a appelé à la collaboration du Bureau du Médiateur de Justice, dans le sens de la protection sociale, pour faire face aux situations qui peuvent être rencontrées lors de l'acte de rapatriement.
Par ailleurs, malgré le Covid-19 qui a dévasté le monde, la ministre a évoqué quelques avancées dans le secteur social, en matière d'éducation avec la construction de plus d'écoles, la mise en place de plusieurs programmes comme Kwenda et la construction de plus d'hôpitaux.
À son tour, la Médiatrice, Florbela Araújo, a reconnu le travail difficile qui a été accompli, mais a exposé les principales préoccupations qui affligent les citoyens et qui sont parvenues à cette institution, telles que les cas de violation des droits contre les enfants, les femmes et les personnes âgées , coût élevé du panier alimentaire de base, abus de pouvoir, absence de centres de rééducation des mineurs en conflit avec la loi, mauvaise qualité de l'éducation, de l'assainissement de base et du logement.
La Médiatrice en a profité pour faire appel à la Ministre d'Etat chargée des affaires sociale, pour le renforcement du plaidoyer auprès des institutions de l'Etat, afin de faire le point sur la situation actuelle qui afflige les citoyens.
La réunion s'inscrivait dans le cadre du plan général d'activités de la Médiatrice, ainsi que le début de 16 jours d'activisme contre la violence sexiste.