Luanda - La secrétaire régionale de l'Organisation Panafricaine des Femmes (OPM), Luzia Inglês, a défendu mardi, à Luanda, l'aggravation de la peine pour les crimes de viol sur mineurs, afin de décourager toute forme d'agression contre les enfants.
La responsable a tenu ces propos lors d’un cycle de formation, dans le cadre du projet « Zéro violence sexuelle contre les enfants dans les communautés », promu par le Secrétariat régional de l'OPM pour l'Afrique australe, en partenariat avec le ministère d’Action sociale, Famille et Promotion de la femme, représenté par l'Institut national de l'enfance (AINC).
S'adressant à la presse, Luzia Inglês a jugé préoccupants les cas de viols de mineurs dans le pays, qui impliquent pour la plupart des membres de la famille.
"Lorsque le viol d'une mineure se produit au sein de la famille, la situation est préoccupante et grave", a-t-il souligné, admettant qu’il était nécessaire de travailler en profondeur avec la société pour combattre ces agissements, à travers des plaintes et une aggravation des sanctions.
Selon elle, les parents doivent assurer le bien-être de leurs enfants, en leur fournissant toutes les conditions nécessaires, y compris les conditions psycho-émotionnelles.
Elle a aussi demandé l'implication des églises, en tant que partenaires de l'Exécutif, à s’engager dans les programmes visant à sensibiliser les citoyens.