Lubango (Angola) - La municipalité de Lubango, capitale de la province de Huila, commémore ce vendredi (31 juin), ses 101 ans d’existence, journée fériée décrétée par l’administrateur Lisender André, qui aspire à plus d’investissements pour valoriser le potentiel touristique.
Le mouvement créé par les activités internationales qu’il accueille ces derniers mois, appelle à la nécessité d’accroître les investissements dans les infrastructures de la municipalité.
Les yeux tournés vers le tourisme, les festivités se déroulent depuis le début du mois sous la devise "La municipalité qui invite".
Lisender André a dit qu’il était nécessaire un ensemble d’actions à développer, mais les événements internationaux qu’elle reçoit apportent une valeur ajoutée au tant recherché développement, dans la perspective d’une exploitation accrue du potentiel touristique de la municipalité.
L’administrateur a admis que la municipalité assistait avec satisfaction à son élection pour abriter des événements internationaux et nationaux importants, résultant de la confiance placée en la ville de Lubango, grâce à l’action conjointe de l’administration, du Gouvernorat de Huila et de la communauté.
Il a souligné qu’après la Foire des villes et municipalités de l’Angola (FCMA) que Lubango avait accueilli en août 2023, la Bourse internationale du tourisme (BITUR) entre autres, il est évident la capacité organisationnelle des unités hôtelières et de la restauration.
Selon lui, ces activités finissent par promouvoir l’image de la ville, son potentiel touristique, essentiellement culturel, un aspect important à souligner, d’où la nécessité d’investir davantage dans le potentiel touristique local.
La ville de Lubango, anciennement appelée Sá da Bandeira, est située à 1780 mètres d’altitude et a un climat subtropical. Elle a été fondée par les colons Madeirenses, en 1885, devenant le siège de la municipalité en 1889, avant d’être élevée à la catégorie de ville en 1923.
La ville de Lubango est née dans un endroit connu sous le nom de Barracões, également connu sous le nom de Marco Zero, où l’on peut encore trouver des ruines des habitations qui ont accueilli les premiers colons partis de l’île de Madère.
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