Luanda - Les provinces de Luanda, Benguela, Namibe, Cuanza Norte et Huíla sont en tête du nombre d'enfants des rues dans le pays, a déclaré le directeur général de l'Institut national pour l'enfance (INAC), Paulo Kalesi.
Paulo Kalesi, qui parlait à l'ANGOP du problème des enfants de et dans la rue, a souligné qu'à Luanda, au premier trimestre de cette année, 400 enfants ont été recueillis dans les rues, sur un total de 800 enregistrés.
Paulo Kalesi a expliqué que les enfants ont été réinsérés dans leurs familles et dans des foyers d'accueil, pour une meilleure réinsertion dans la société.
Les données disponibles indiquent que le pays a enregistré, en 2021, une moyenne de 2 000 enfants, âgés de plus de cinq ans, dans les rues, et 167 nouveau-nés abandonnés dans des poubelles, dont six ont perdu la vie.
En ce qui concerne l'âge et le sexe, il a indiqué que la majorité étaient des garçons âgés de 5 à 12 ans et que les motivations étaient liées à une mauvaise structure familiale, motivée par la consommation excessive de boissons alcoolisées par les parents, les situations culturelles, les accusations de sorcellerie, le faible niveau de économique, entre autres raisons.
Selon le responsable, l'Exécutif met en œuvre diverses politiques visant principalement les familles, telles que le programme de lutte contre la pauvreté, le programme de transfert monétaire social "Kwenda", entre autres initiatives.
Le souci, dit-il, est d'accompagner les enfants et de travailler avec les enfants de la rue, d'où l'enregistrement des enfants de la rue pour le placement dans les centres d'accueil et la réinsertion familiale.
Associé à cette initiative, il a évoqué les avantages du décret présidentiel qui approuve l'inclusion des enfants des rues dans les centres d'accueil.
"Le pays disposera de centres de premier ordre, conçus pour accueillir tous les enfants qui sont dans la rue et au comportement acceptable, tandis que les enfants impliqués dans le monde de la drogue seront placés en premier accueil", a-t-il précisé.
Le centre de deuxième niveau accueillera les enfants déjà guéris ou ceux qui quittent leur foyer et les orphelins, tandis que le refuge de troisième niveau accueillera les adolescents de 15 et 16 ans, pour une préparation technique et professionnelle.
Pour le responsable, le placement des garçons et des filles dans différents centres est une autre des actions prévues.