Luanda – Plus de 50 mille plaintes de fuite de paternité ont été enregistrées dans le pays en 2021, a révélé, mardi, le directeur de l’Institut National de l’Enfant (INAC), Paulo Kalesi.
Sans indiquer les données comparatives à l’année 2020, le responsable, qui s’exprimait à la TV Zimbo, a affirmé qu’il a eu une augmentation de cas, plus particulièrement dans les provinces de Luanda et de Benguela.
Chaque jour, on signale deux à cinq cas d’abus sexuels envers les enfants, principalement au sein de la famille, a-t-il indiqué.
Les données officielles indiquent que près d’un milliards d’enfants dans le monde sont victimes de violence chaque année. La cause principale est l’échec des pays dans la mise œuvre des stratégies de protection des mineurs.
Le directeur de l'INAC a indiqué que dans le cadre des politiques pour la protection de l'enfant, l'Exécutif angolais est en train de réviser les 11 engagements, dont la mise en œuvre sera évaluée en juin.