Luanda - L’Inspection générale du travail (IGT) a enregistré, dans le pays, d’août au 27 septembre dernier, sept mille et 277 infractions professionnelles dans les entreprises de la construction et du secteur minier, a indiqué l’inspecteur général du travail, Manuel Bole.
L’information a été avancée, jeudi, à Luanda, lors de la conférence de presse de la 2ème phase d’"Opération Travail Décent », qui visait à vérifier et garantir que les conditions de travail sont respectées par les entreprises, conformément à la Loi générale du travail (LGT).
Parmi les infractions constatées, le responsable a cité l’absence d’inscription des travailleurs au système de protection sociale obligatoire, la rétention indue des montants destinées au système de protection sociale obligatoire, le manque d’inscription des entreprises et des travailleurs auprès de l’organisme principal de protection sociale et le retard des paiements des cotisations dues à l’INSS.
Il a également évoqué le non-paiement de l’impôt foncier, de l’IVM, IPU, absence de déclaration des salaires aux fins d’IRT, mise à jour du NIF, exercice des fonctions sans visa de travail, entre autres.
L’opération vise à améliorer les conditions de travail dans le tissu entrepreneurial angolais, matérialisées par des visites d’inspection spécifiques impliquant plus de 150 membres du personnel de divers organismes sur tout le territoire national.
Dans ce processus, ont été temporairement suspendus 39 emplois, dont 28 ont pu être relevés. Jusqu’à la date de clôture de la deuxième phase, 11 postes restent suspendus.
DK/SB