Luanda - La Commission de la politique sociale du Conseil des ministres a évalué, jeudi, à Luanda, le Plan national de contingence et d'urgence pour la prévention de la grippe A (H1N1), en vue de sauvegarder la vie et de préparer des réponses opérationnelles.
Selon un communiqué de presse de la réunion, présidée par la ministre d'État chargée du secteur social, Dalva Ringote, l'objectif est de minimiser les impacts et les conditions de propagation de la maladie.
Elle ajoute que la réunion a recommandé la reformulation des objectifs du Plan national de contingence et d'urgence pour la prévention de la grippe A (H1N1), en tenant compte de sa nature de contingence et d'urgence.
La maladie des voies respiratoires est causée par le virus de la grippe A (H1N1), qui se transmet entre les personnes par des gouttelettes libérées lors de la conversation, de la toux ou des éternuements, se propageant rapidement au sein de la population.
Elle se manifeste par une forte fièvre, des maux de tête, des maux de gorge, des douleurs musculaires, un écoulement nasal et une toux, et peut évoluer vers une pneumonie, une insuffisance respiratoire et une défaillance de divers organes, pouvant entraîner la mort.
La réunion a également guidé l'examen de la structure et du modèle de gouvernance et l'ajustement du plan avec les autres instruments de planification à court et moyen terme, pour permettre son cadre financier.
Au cours de la session, la proposition de loi sur les langues angolaises a également été appréciée, un instrument qui vise à promouvoir l'inclusion sociale et à renforcer l'unité nationale dans le cadre de la diversité, de la pluralité culturelle et linguistique.
La commission a également suggéré d'approfondir la question par la consultation de linguistes, d'historiens et d'autres acteurs sociaux intervenant ou intéressés par la question.
Elle a également évalué, en première approche, le Statut organique du Service national du droit d'auteur et connexes (SENADIC), l'organisme chargé de gérer et de mettre en œuvre les politiques publiques dans le domaine de la protection et de la défense du droit d'auteur et connexes, ayant recommandé la réappréciation lors de la prochaine réunion, prévue en avril.
La commission a également examiné le mémorandum sur les irrégularités et illégalités détectées dans le processus d'accès à l'enseignement supérieur au cours de l'année académique en cours.
Parmi les irrégularités et illégalités vérifiées, nous soulignons l'admission d'élèves sans passer les examens d'entrée, la méconnaissance du profil d'entrée des candidats sans respecter la note minimale requise de 12 sur 20, obtenue dans les matières de l'enseignement secondaire.
Il y a aussi l'absence de demande d'autorisation de vacance pour les cours dispensés dans l'Institution d'enseignement supérieur, le manque de rigueur dans la correction des tests appliqués, ainsi que l'admission des étudiants ayant obtenu une note négative aux examens d'entrée.
La commission a réitéré la nécessité de respecter les normes inscrites dans les diplômes qui régissent le fonctionnement de l'accès à l'enseignement supérieur et l'application de sanctions aux institutions d'enseignement qui s'obstinent à violer ces normes.