Luanda - Les membres de la Commission de Carte professionnelle et d’Ethique, l'organe qui réglemente l'éthique et la déontologie professionnelle des journalistes, sont privés de subventions depuis le début de leur mandat (2019).
Celle-ci est l’une des préoccupations présentées à la septième commission de l'Assemblée nationale, qui supervise la culture, les affaires religieuses, la communication sociale, la jeunesse et les sports, dans le cadre d'une observation du fonctionnement de cet organe.
Au cours de la réunion, la présidente de la commission, Luísa Rogério, a déclaré qu'en plus de la question des subventions, il y a toujours un manque d'autonomie financière, patrimoniale, institutionnelle et de transport pour mener à bien ses activités.
La responsable a dit ne pas comprendre les raisons d’inférioriser la CCE face à l'Entité de régulation des médias (ERCA), bien qu'elles soient traitées comme un projet de l'entité du point de vue de l'allocation des fonds du Budget général de l’Etat (OGE).
Elle a précisé que pour qu'ils soient en service, dûment rémunérés, il doit y avoir un ordre signé par le chef de l'ERCA, créant des goulots d'étranglement dans l'exécution des activités.
Quant à la proposition de modification du statut du journaliste, en cours d'examen par l'Assemblée nationale, elle a indiqué que certaines questions ont été bien accueillies, mais il s'est opposé à l'inclusion des journalistes qui font partie de la direction des partis politiques dans la classe.
"On ne peut pas faire la fête aux professions, car cela viole la déontologie, en évitant la promiscuité dans l'exercice de la profession", a-t-elle renforcé.