Luanda - La directrice nationale des politiques familiales du Ministère de l’Action sociale, de la famille et de la promotion de la femme, Santa Ernesto, a fait appel vendredi, à Luanda, aux femmes de participer massivement aux programmes de formation en technologie numérique qui leur permettra d’être autosuffisantes et financièrement autonomes.
Selon la responsable qui s’exprimait à la presse, en marge des festivités du 8 mars, journée internationale de la femme, célébrée sous le thème ‶La participation active des femmes dans les technologies de l’information vers la prospérité sociale″, une femme qui a une certaine maîtrise en numérique est capable d’avoir une activité commerciale durable et une autosuffisance garantie
Santa Ernesto a déclaré que la présence féminine dans le domaine de la science et technologie est encore faible, en raison des inégalités sociales qui commencent tôt dans les familles.
Malgré l’écart numérique entre les sexes, les femmes de la région ont réalisé des progrès significatifs d'environ 30 %, a-t-elle fait savoir.
Selon elle, il est donc important qu’on organise dans les zones rurales du pays, des cours d’informatique en vue de combler les lacunes en numérique chez les habitants.
Au cours d’une conférence sur "Le rôle de la science, de la technologie, de l'ingénierie et de la mathématique dans l'émancipation des femmes dans le monde technologique, elle a évoqué la nécessité de sensibiliser, de promouvoir des politiques et des cadres juridiques qui protègent les femmes et les filles et en les encourageant à participer aux différentes formations pour leur bien être.
À son tour, le vice-gouverneur de la province de Luanda pour le secteur économique, Gilson Carmelino, a mis en évidence le rôle important des femmes dans le développement socio-économique et leur insertion dans le pouvoir exécutif.
Selon le dirigeant, le pays compte actuellement 39% de femmes dans les postes de direction, 31 dans les postes de prise de décision au parlement, 34 dans la justice et 40 dans la diplomatie.