Cuito (Angola) – La province de Bié a besoin d'un plan d'urgence pour atténuer les impacts des catastrophes naturelles, a appris dimanche l'Angop.
La nécessité a été évoquée par la directrice du Bureau de l'Environnement, de la Gestion des Déchets Solides et des Services Communautaires du Gouvernorat de la Province de Bié, Josefina Carlos Massoxi.
La responsable a souligné l'absence de ce plan comme l'une des plus grandes préoccupations du secteur qu'elle gère, surtout compte tenu des pluies intenses et des vents forts qui frappent fréquemment la région située au centre de l'Angola.
Sans avoir besoin de données, elle a indiqué que ces phénomènes avaient plusieurs conséquences, telles que la perte de vies humaines et animales et la destruction d'infrastructures publiques et privées.
Face à cette réalité, Josefina Massoxi a assuré que le Cabinet, en collaboration avec d'autres entités compétentes, s'engage à élaborer, le plus rapidement possible, un plan d'urgence.
"L'objectif est de prévenir les conséquences des catastrophes naturelles, telles que les pluies intenses accompagnées de vents violents et de glissements de terrain, qui constituent une menace croissante. Il est essentiel de développer des mesures d'urgence pour sauvegarder les vies humaines, un droit garanti par la Constitution", a-t-elle souligné.
Contribution à la récupération des espaces verts
La directrice a demandé la contribution du secteur privé et de la société pour mettre en œuvre des politiques visant à récupérer les espaces verts dans la province.
Elle a révélé que la province compte 22 espaces verts catalogués, dont certains font face à d'importants défis en termes de récupération, tandis que d'autres présentent des conditions raisonnables.
Cependant, il a mentionné que l'un des principaux défis liés à l'entretien de ces espaces est le processus d'irrigation, en particulier pendant la saison sèche.
Pour changer ce scénario, elle a annoncé l'élaboration d'une stratégie qui, selon elle, impliquera non seulement le Cabinet et les administrations municipales, mais aussi les associations environnementales, les églises et les écoles, dans la recherche de solutions pour préserver ces espaces importants.
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