Luanda – La Gouvernement angolais compte de créer une politique de migration de travail afin d'offrir de meilleurs avantages et opportunités aux travailleurs migrants et à leurs familles.
L’information a été fournie mardi, à Luanda, par l’inspecteur général du travail, Vassili Agostinho, lors de l’ouverture du séminaire sur la politique nationale de migration de main-d’œuvre, soulignant que cette stratégie vise en plus à améliorer la gestion du travail et de la migration.
Selon lui, jusqu’à ce moment, seuls quatre pays membres de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) possèdent des politiques nationales de migration, notamment le Lesotho, la Namibie, les Seychelles et le Zimbabwe.
Ces États, a-t-il ajouté, ont des politiques nationales globales sur la migration de travail, tandis que troid autres (Botswana, Malawi et Afrique du Sud) s’apprêtent à créer les mêmes conditions pour les migrants.
Vassili Agostinho a précisé que d'autres membres, tels que la République Démocratique du Congo, Madagascar, le Mozambique et la Zambie, avaient récemment exprimé leur intérêt à développer la même politique.
L'Angola, a-t-il déclaré, n’en possède pas encore, mais il est en train de lancer des bases pour développer une politique de migration de travail en collaboration avec l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), qui a organisé, en 2021, un Workshop sur la politique d'emploi des migrants en Angola (processus de recrutement).
Lors de l’atelier, a-t-il poursuivi, des questions liées à des politiques d’emploi des migrants et au renforcement de la coopération entre toutes les institutions, partageant des données qui peuvent aider le MAPTSS à avoir plus d’accès aux informations sur les entrées et sorties des travailleurs migrants ont été au menu des discussions.
‶Depuis l’instauration de la paix, en 2002, l’Angola enregistre une croissance économique continue, et stimule la migration, d'où la nécessité d'élaborer des politiques qui servent d'outils juridiques″, a-t-il indiqué.
À son tour, le chef du bureau de l’OIM en Angola, Alberto Muxa, a déclaré que l’organisation est prête à travailler avec le Gouvernement angolais dans la création de cette politique nationale.
LIN/ART/DF/BS