Luanda - Une délégation angolaise, conduite par la ministre de la Justice et Droits de l'Homme, Marcy Lopes, participe du 20 au 31 de ce mois, au Palais des Nations Unies, à Genève (Suisse), à la 48ème session de l'Examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l’homme.
Selon un communiqué de presse auquel l'ANGOP a eu accès vendredi, à Luanda, la délégation multisectorielle angolaise présentera et défendra le rapport susmentionné, dans lequel le pays réaffirmera l'engagement dans la protection, la défense et la promotion des droits de l'homme en Angola.
La séance consacrée à la République d'Angola a lieu le 23 et dure quatre heures.
La délégation angolaise participera également à des sessions dédiées à d'autres pays, ainsi qu'à des réunions parallèles.
La délégation rencontrera la Haut-commissaire adjointe des Nations Unies aux Droits de l'homme, Nada al-Nashif, et le président du Conseil des Droits de l'homme, Jürg Lauber.
Au cycle actuel de l'EPU, l'Angola participe aux côtés d’El Salvador, de l'Italie, de la Gambie, de la Bolivie, des Fidji, de Saint-Marin, du Kazakhstan, de la République islamique d'Iran, de Madagascar, de l'Irak, de la Slovénie, de l'Égypte et de la Bosnie-Herzégovine.
Il s’agit du quatrième cycle de l’examen qui a débuté en 2022 et sera consolidé lors de cette 48e session.
Selon le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, au cours du 4e cycle (2022-2027), le processus d'Examen périodique universel sera renforcé grâce à une meilleure mise en œuvre des principales recommandations en matière de droits de l'homme.
Le premier examen périodique a été fait par le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies en 2008.
La délégation angolaise est composée de sept secrétaires d'État et techniciens de différents secteurs de l'État, ainsi que de la secrétaire du Président de la République aux Affaires sociales, Marilena Laureano, et du président de la Commission des Droits de l'Homme, Citoyenneté et Environnement de l'Assemblée nationale, Virgilio Tyova.
L'EPU est un processus unique qui implique un examen périodique des rapports sur les droits de l'homme des 193 États membres de l'ONU.
Il offre à tous les États l'occasion de déclarer les mesures à prendre pour améliorer la situation des droits de l'homme dans leur pays et surmonter les obstacles à la jouissance des droits de l'homme.
L'objectif ultime de l'EPU est le partage d'informations entre États, en vue d'améliorer la situation des droits de l'homme dans tous les pays, avec des conséquences significatives pour les populations du monde entier. AMC/OHA/LUZ