Luanda - L'Angola et l'Algérie envisagent d'accroître la coopération dans le secteur de la science, de la technologie et de l'innovation à travers des programmes de recherche scientifique et d'énergies renouvelables.
L'intention a été exprimée lundi, à Genève, lors d'une rencontre entre la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Science, de la Technologie et de l'Innovation d’Angola, Maria do Rosário Bragança, et le ministre de l'Economie, de la Connaissance, des Start-Ups et des Micro entreprises d’Algérie, M. Yacine El Mahdi Oualid.
A l'occasion, le gouvernant angolais a exprimé l'intérêt du pays pour le développement de start-ups universitaires, dans le but que l'Angola et l'Algérie réalisent des projets conjoints de recherche scientifique.
Lors de la réunion, à laquelle a participé la représentante permanente de l'Angola auprès de l'Office des Nations Unies et d'autres organisations internationales à Genève, Margarida Izata, la ministre Maria Bragança a affirmé que, dans cette phase de renforcement, la coopération peut commencer par la connexion des différents départements ministériels.
Elle a donc suggéré de nommer une équipe conjointe pour préparer un mémorandum qui définirait les intentions des deux pays.
Pour sa part, le ministre algérien, qui considérait l'Angola comme un ami historique et stratégique de l'Algérie, a suggéré la recherche de stratégies cohérentes permettant aux pays de partager leurs expériences dans le domaine de la science, de la technologie et de l'innovation.
Il a rappelé que les deux pays entretiennent un partenariat dans le secteur énergétique, qui a permis à de nombreux ingénieurs de la compagnie pétrolière angolaise Sonangol d'être formés en Algérie.
"On peut commencer par examiner des sujets d'intérêt, en se concentrant sur des domaines spécifiques de coopération mutuelle, tels que les programmes de recherche scientifique sur le pétrole et le gaz, en analysant ce que les deux pays peuvent faire dans le secteur énergétique, y compris l’investissement dans les énergies renouvelables", a-t-il souligné.
Concernant la coopération entre universités, Yacine Oualid a évoqué la possibilité d'un partenariat entre les universités techniques d'Algérie et d'Angola, visant à exécuter des programmes conjoints dans le domaine de la recherche scientifique.
"L'Algérie compte 105 universités et un incubateur dans chacune de ces universités", a fait savoir le ministre algérien, selon lequel son pays a adopté une stratégie qui consiste à encourager les universités à créer des affaires, en profitant de la créativité du personnel universitaire.
Dans ce sens, il a indiqué que l'Algérie donne la possibilité aux chercheurs et professeurs d'université de créer leurs propres affaires.
Selon le ministre de l'Economie, de la Connaissance, des Start-Ups et des micros entreprises, l’Algérie veut organiser un forum d'affaires entre les entreprises du secteur privé des deux pays.
La ministre angolaise Maria do Rosário Bragança, qui a participé à Genève à la 27ème session de la Commission de la science et de la technologie pour le développement (CSTD), tenue du 15 au 19 de ce mois, a également eu une réunion avec la secrétaire générale de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), Rebeca Grynspan.
Lors de la réunion, la ministre a exprimé l'intention de l'Angola de poursuivre la coopération dans des domaines tels que la formation, le diagnostic, la science, la technologie et l'innovation.
SJ/OHA/LUZ