Calai (Angola) – Les participants à la réunion sur le profil épidémiologique du paludisme, de la tuberculose et du VIH/SIDA, dans la région frontalière entre l'Angola et la Namibie, ont recommandé, vendredi, le renforcement de la surveillance en vue de réduire les taux de mortalité.
Selon le communiqué final de la réunion, qui a eu lieu dans la municipalité de Calai (Cuando Cubango), les participants ont recommandé l'implication, dans cette tâche, des autorités gouvernementales des deux pays, ainsi que la réalisation de campagnes d'intervention, intégrant des inspecteurs sanitaires et des équipes de sécurité aux frontières.
"Nous recommandons également que les municipalités frontalières organisent des réunions trimestrielles pour échanger des expériences et partager des données sur toutes les maladies, en mettant l'accent sur la tuberculose et le VIH/SIDA entre les citoyens des deux pays", lit-on dans le communiqué.
Dans le cadre de l'application des mécanismes conjoints de coopération, il a été convenu entre les parties que la prochaine réunion se tiendra en juin 2024 dans la région de Kavango West, République de Namibie.
Intervenant lors de la cérémonie de clôture, l'administratrice de Calai, Adélia Samuel, a salué l'initiative et souligné l'importance du partage des données sur la situation épidémiologique des deux régions, afin de renforcer la capacité d'intervention des professionnels de santé.
"Tous unis, des systèmes de santé seront mieux préparés et libérés de l'enregistrement des endémies, des épidémies et même des pandémies comme c'est le cas du VIH/SIDA", a-t-elle souligné.
D'une durée de trois jours, l'événement a été promu par les gouvernements des deux pays et a réuni 80 professionnels du secteur de la santé des provinces de Cuando Cubango (Angola) et Kavango Est et Ouest (Namibie).
Au cours de l'événement, la situation épidémiologique entre les deux pays et les principaux problèmes à la frontière commune ont été analysés, afin de contribuer à l'amélioration de l'assistance médicale et médicamenteuse aux populations.