Lubango (Angola) - Le taux de mortalité des suites du paludisme dans la province de Huíla a baissé de 7,2 à 5,1 pour cent, au cours des deux derniers mois, en raison du renforcement des mesures de contrôle et de prévention développées par les autorités sanitaires dans les municipalités.
Malgré les mesures de prévention mises en place un an durant, à travers le renforcement de la lutte anti-vectorielle et l'identification préalable des lieux avec une plus grande provenance des patients, c’est seulement depuis avril dernier qu’on a commencé à observer les résultats du programme dirigé par le bureau de la santé.
Parlant à l'ANGOP ce jeudi, à Lubango, la directrice provinciale de la Santé, Luciana Guimarães, a déclaré qu'auparavant, il était enregistré en moyenne 10 décès par semaine dans une municipalité, un nombre qui est baissé à quatre et l'objectif est de continuer à réduire.
Selon la responsable, il y a eu un investissement du gouvernorat de Huíla, qui a acquis 50 Tifas pour une fumigation régulière et efficace dans les 14 municipalités, ainsi qu'’il y a eu des révisions des équipes techniques municipales pour la mise en œuvre de leurs plans au niveau des municipalités, avec plus de rigueur et de périodicité.
Luciana Guimarães a souligné qu'il y a une plus grande régularité dans la fourniture d'antipaludiques et de manière directe aux hôpitaux, ainsi que le renforcement institutionnel des hôpitaux provinciaux qui, à travers des plateformes de communication, contribuent à une meilleure approche quotidienne de la maladie.
Elle a cité les municipalités de Caluquembe, Lubango, Caconda et Qulengues comme les plus endémiques, jusqu'en avril, défendant une éducation continue de la population sur la maladie, car le souci reste le manque d'assainissement.