Luanda - Le secrétaire d'État à la Santé publique, Carlos Pinto de Sousa, a réaffirmé lundi, à Luanda, l'engagement d'augmenter les techniciens spécialisés en santé bucco-dentaire et leur répartition dans les hôpitaux.
L'Ordre des médecins contrôle plus de 1 100 dentistes dans tout le pays.
Le secrétaire d'État à la Santé publique, qui s'exprimait lors de la commémoration de la Journée mondiale de la santé bucco-dentaire, a fait référence au fait que le manque et l'insuffisance de la spécialité visée montrent que la majorité des maladies bucco-dentaires ne sont pas traitées, d'où l’engagement envers des solutions efficaces, telles que la promotion et la prévention des maladies bucco-dentaires.
Selon Carlos Pinto de Sousa, les efforts visent à structurer un programme de base de santé bucco-dentaire, pour l'intégration des soins de santé bucco-dentaire dans les soins de santé primaires et qui comprend la promotion de la santé bucco-dentaire.
"Ces actions sont liées à la promotion de dentifrices à base de fluor à des prix abordables pour prévenir la carie dentaire, les traitements bucco-dentaires urgents, ainsi qu'un traitement de restauration sans traumatisme pour traiter la carie dentaire existante et prévenir une nouvelle détérioration", a-t-il souligné.
Pour Carlos Ponto de Sousa, une bonne santé bucco-dentaire contribue de manière significative à une bonne santé générale, au bien-être et à la qualité de vie.
Dans la région africaine de l'Organisation mondiale de la santé, a-t-il ajouté, plus de 480 millions de personnes souffrent de maladies bucco-dentaires, telles que les caries dentaires, les maladies parodontales et la perte de dents, bien que la majeure partie du fardeau des maladies bucco-dentaires puisse être évitée.
Une mauvaise santé bucco-dentaire, a-t-il dit, fait souffrir des millions de personnes de douleurs extrêmes, augmentant le fardeau financier de la société et affectant gravement la qualité de vie et le bien-être de la population.