Luanda – La ministre de la Santé, Silvia Lutucuta, a réitéré ce mardi (9), à Luanda, l'importance de la coordination entre les autorités sanitaires de la Communauté Économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC), pour une réponse plus efficace et opportune aux principaux défis identifiés.
Silvia Lutucuta intervenait à la cérémonie d'ouverture de la réunion de la Communauté Économique des États de l'Afrique Centrale (CEEAC), consacrée à la présentation du Projet régional d'amélioration des systèmes de surveillance.
A cet effet, la gouvernante a jugé nécessaire de renforcer les mécanismes de coordination pour la mise en œuvre et le maintien des stratégies.
Pour la ministre qui préside la séance, une coordination dynamique entre les autorités de santé publique, animale et environnementale des pays de la sous-région africaine garantira une mise en œuvre efficace et durable des mesures préventives et réactives.
Silvia Lutucuta s'est dite convaincue que parmi les différentes stratégies et approches coordonnées, l'initiative « One Health » ; Humaine, Animale et Environnementale », est la plus affirmée en matière de prévention et de réponse aux épidémies sur le continent et au niveau de la Communauté des États de l’Afrique Centrale.
Pour elle, cette rencontre constitue un moment opportun pour aborder des questions qui affligent les populations et exercent un impact significatif sur le bien-être et le développement socio-économique des nations.
Elle a ensuite indiqué que cette sous-région africaine compte environ 200 millions d'habitants, en majorité des jeunes, riche en ressources naturelles, avec la deuxième plus grande forêt du monde après l'Amazonie, par conséquent elle mérite une plus grande attention dans la prévention des maladies zoonotiques.
« Les forêts sont des réservoirs de maladies infectieuses émergentes et réémergentes et, compte tenu de cette réalité, il s’avère essentiel d'unir les efforts pour faire face à tous les défis qui pourraient compromettre une réponse efficace aux événements sanitaires de plus en plus associés aux maladies zoonotiques », a-t- elle insisté.
Mais, a-t-il ajouté, c'est dans ce contexte et en vue d'améliorer la santé régionale et continentale que cinq des douze Etats membres de la CEAAC, notamment l'Angola, la République Centrafricaine, la République Démocratique du Congo, le Congo et le Tchad, bénéficient d’un financement de la Banque Mondiale, dans le cadre du projet « REDISSE IV »
Elle a expliqué que cela vise à soutenir et à renforcer le système de surveillance des maladies.
La ministre s'est dite convaincue que le financement de ce "grand" projet est une initiative louable de la part du partenaire Banque mondiale et, observant les progrès réalisés dans le renforcement des systèmes de santé dans divers secteurs, la ministre de la Santé estime évidentes, les principales raisons de la continuité du cette stratégie et collaboration.
Concernant la réunion, le gouvernant a déclaré que les attentes étaient élevées, car les questions qui seront débattues et les éventuelles résolutions donneront lieu à des propositions qui seront présentées lors de la prochaine session du Comité directeur régional.
La réunion, qui se déroulera jusqu'au 13 de ce mois, abordera les principales réalisations du projet REDISSE IV", la situation sanitaire des pays bénéficiaires, la présentation et l'analyse des performances dudit programme, ainsi que les rapports d’avancement des activités mises en œuvre par les partenaires. EVC/ART/DF/SB