Luanda- La ministre de la Santé, Sílvia Lutucuta, a lancé lundi à Luanda un appel aux chercheurs pour un plus grand investissement scientifique dans les soins de santé primaires.
Sílvia Lutucuta, qui s'est exprimée en ligne lors de la session d'ouverture du séminaire visant à aborder la trajectoire historique, les défis des soins de santé primaires dans les pays de la CPLP, du point de vue académique et stratégique, a avancé que l'enquête sur l'utilisation potentielle de l'ARN dans les vaccins et les thérapies les plus modernes ne doivent pas s'écarter de l'investigation transactionnelle et de la recherche opérationnelle, car ils permettent aux responsables de la santé de développer des politiques adaptées à la diversité des contextes épidémiologiques, géopolitiques, économiques et sanitaires.
Selon la ministre, la pression et les adaptations imposées par le Covid-19 ont forcé une réflexion sur des enjeux essentiels intrinsèques aux systèmes de santé materno-infantile, la lutte contre les maladies endémiques, tropicales négligées, les pathologies émergentes et ré-émergentes.
Sílvia Lutucuta a indiqué que bon nombre de ces maladies, telles que Ebola, Zika et d'autres pathologies à transmission vectorielle, ont un grand potentiel pour évoluer vers de véritables épidémies.
Dans ce domaine, elle a souligné l'importance de la surveillance épidémiologique, de la multisectorialité et de la mobilisation communautaire, comme facteurs déterminants pour la réussite des programmes communautaires au niveau des soins de santé primaires.
« Ce séminaire vise à discuter de l'articulation des soins de santé primaires avec les services spécialisés et les services hospitaliers », a-t-elle expliqué.
La ministre a souligné l'importance du rôle des agents de développement de la santé communautaire, à la base de la pyramide, conformément aux objectifs et à la vision stratégique de chacun de nos pays.