Luanda- L’Angola, comme le reste du monde, célèbre ce lundi, la Journée mondiale de lutte contre la maria, une maladie qui continue d’être considérée comme la principale cause de décès, en particulier chez les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans.
Les données officielles signalent la hausse de cette maladie dans plusieurs unités sanitaires au cours du premier trimestre de cette année.
L’hôpital pédiatrique David Bernardino, à titre d’exemple, a enregistré de janvier à mars, un total de 1 400 cas chez les enfants d’un mois à 9 ans.
Selon la directrice de cette clinique, Margarida Correia, la plupart des malades arrivent à l'hôpital dans un état déjà très critique du paludisme cérébral, de l'anémie et des lésions rénales.
La responsable a également mentionne une tendance croissante des cas d’enfants souffrant d'insuffisance rénale aiguë, conséquence du paludisme.
De janvier à mars, les statistiques indiquent de plus de 5 000 cas de paludisme et 56 décès.