Mbanza Kongo (Angola) - Le juriste Lussevikueno Luvumbo a demandé ce mardi, à Mbanza Kongo, province de Zaire, à la classe politique du pays de diriger le débat sur la révision de la Constitution de manière patriotique, transparente et tolérante, pour répondre aux souhaits des Angolais.
S'adressant à l'ANGOP pour commenter la révision ponctuelle de la Constitution proposée par le titulaire du pouvoir exécutif, l'avocat a également ajouté que le pays doit consolider les acquis obtenus et suivre les voies du développement.
Pour lui, la révision ponctuelle de la Constitution doit satisfaire, parmi les intérêts, la promotion du développement, du progrès social, du respect des droits, les libertés et garanties des citoyens.
Dans l’entre-temps, le juriste estime que le temps consacré à la discussion et à la conclusion de la question proposée et du paquet législatif des élections locales est insuffisant dans le cadre du mandat actuel qui est sur le point de prendre fin.
Il comprend que la proposition d'éliminer le gradualisme dans la Constitution implique la tenue d'élections municipales dans les 164 municipalités du pays, ce qui nécessite la mobilisation d'importantes sommes d'argent, d'équipements et de ressources humaines.
Annoncée par le Président João Lourenço, la proposition de révision ponctuelle de la Constitution, qui demande, entre autres, la clarification du modèle de relation entre le Président de la République et le Parlement, en matière de contrôle politique, a été transmise à l’Assemblée Nationale au début de ce mois.
La proposition envisage également le droit de vote des Angolais à l'étranger, l'élimination du gradualisme dans la Constitution, l'affirmation de la Banque nationale d'Angola (BNA) en tant qu'entité administrative indépendante et la mise en place d'une période pour la tenue d'élections générales.