Luanda – L’UNITA a proposé vendredi la révision de la loi attribuant des compétences au Conseil supérieur de la magistrature et au ministère public, en ajoutant des mesures de sanction plus strictes contre les violations pratiquées par ses membres.
A l'ouverture de l'année politique de l'UNITA 2021, tenue dans la commune de Viana, à Luanda, son président, Adalberto da Costa Junior, a également jugé nécessaire de mettre fin au cumul du poste de président de la Cour suprême avec celui de président du Conseil supérieur de la magistrature.
Il suggère également de réduire le mandat de la présidence de tous les tribunaux (actuellement sept ans) à un maximum de deux ans, ainsi que de vérifier l'état de fonctionnement des tribunaux de Luanda, Huíla et Benguela.
Dans le même cadre, il a souligné la nécessité d'accélérer la discussion / débat parlementaire sur l’offre d’emploi public pour l'admission des magistrats avec des garanties de conditions de travail et un salaire compatible avec les fonctions à exercer.
D'autre part, il défend la nécessité de surmonter les contraintes d'accès au crédit pour les petits et moyens entrepreneurs du secteur agricole, car, à son avis, la politique qui accorde plus de crédit et de soutien aux grands agriculteurs persiste.
Le leader de l’UNITA suggère encore l'élaboration de meilleures politiques pour encourager les entrepreneurs du secteur des transports, orientées vers l’écoulement de produits agricoles des campagnes vers les centres de commerce et de consommation.
Concernant le secteur de la santé, il défend l'approbation de périodes indicatives et d'objectifs respectifs pour l'institutionnalisation visant un système national efficace et au service de tous.