Luanda - Le Groupe parlementaire de l'UNITA a présenté mercredi, à Luanda, deux initiatives législatives pour soutenir la lutte contre la corruption en Angola.
Ce sont les projets de loi sur le droit de pétition et sur l'exercice du droit de l'opposition démocratique », que le Président du siège, Liberty Chiaka, considère comme ayant « un fort impact sur la consolidation de l'État de droit ».
Selon le politicien, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse, les deux initiatives, déjà soumises au bureau du président de l'Assemblée nationale, établissent des normes pour réglementer l'exercice des droits politiques fondamentaux par les citoyens angolais.
Selon Liberty Chiaka, les textes pourraient permettre la participation directe des Angolais à la gouvernance, via des pétitions, des dénonciations, des plaintes et des suggestions.
Il a ajouté que les deux projets de loi établiront un cadre juridique permettant à l'opposition d'intervenir dans le contrôle préventif, successif et régulier de l'efficacité des politiques de l'Exécutif dans la réalisation des droits fondamentaux.
Il a toutefois indiqué que leur objectif est de permettre aux citoyens de disposer d'un mécanisme pratique pour la défense des droits de la personne et pour la défense de la Constitution, ainsi que pour la défense des lois ou de l'intérêt général.
Quant aux pétitions, il a dit qu'elles visent à défendre des questions d'intérêt public, demandant une action lorsque les réclamations et plaintes ont trait, principalement, à la défense des propres intérêts du plaignant.
"L'Etat et les entités publiques ne peuvent empêcher les citoyens de faire ou de recueillir des signatures lorsqu'il s'agit de pétitions collectives", a déclaré l'homme politique.
Quant au projet de loi sur « l'exercice du droit d'opposition démocratique », il a indiqué qu'il a été élaboré pour consolider la démocratie et l'État de droit, affirmant qu'il permet d'inspecter les détenteurs du pouvoir politique.
Pour l'UNITA, l'approbation à terme de cette loi permettrait de renforcer les relations institutionnelles entre le Président de la République et le Parlement, soulignant qu'elle introduira une nouvelle dynamique dans les relations entre l'Etat et le citoyen.