Luanda – Les partis PRS, P-NJANGO, FNLA et UNITA ont dix jours, à partir de ce lundi, pour se prononcer sur leur participation effective à l'Action Populaire intentée contre le Président de la République et quatre organes de communication sociale publics.
Dans une note publiée lundi, la Cour suprême indique que les quatre forces politiques sont citées dans un procès qui se déroule dans la chambre civile de cette Cour supérieure, proposé par un groupe de citoyens angolais.
Selon la Cour suprême, les quatre forces politiques doivent décider si elles intègrent directement le processus, si elles acceptent d'être représentées par les souscripteurs ou si elles s'excluent de cette représentation. La Cour suprême avertit que la passivité sera considérer comme une acceptation.
L'Action populaire est un mécanisme, approuvé par l'Assemblée nationale, qui permet aux citoyens de participer plus efficacement à la vie politique.
Sur le procès
L'action remonte au début de ce mois, lorsqu'un groupe de citoyens a porté plainte, faute d'exemption présumée des médias publics, les qualifiant d'"instrument de propagande politique" du MPLA.
L'Action populaire s'adresse au titulaire du pouvoir exécutif, João Lourenço, à l'Autorité angolaise de régulation des médias (ERCA) et aux conseils d'administration de la Télévision publique d'Angola (TPA), Rádio Nacional de Angola (RNA), Jornal de Angola et TV Zimbo.
Dans une lettre adressée au président de la Cour suprême, Joel Leonardo, les souscripteurs pointent la prétendue violation du devoir d'exemption, puisque tous les partis politiques n'ont pas la même possibilité de se prononcer sur les faits. Le même groupe plaide pour une production impartiale d'informations.
Parmi les souscripteurs figurent, entre autres, des noms tels que Luaty Beirão, Júlio Candeeiro, Cristina Pinto, Alexandra Soares et Nelson dos Santos.