Luanda - Les échanges commerciaux entre l'Angola et l'Italie, dans le cadre des relations de coopération, ont atteint, au cours des quatre dernières années, plus d'un milliard d'euros, a révélé vendredi, à Luanda, l'ambassadeur transalpin dans le pays, Cristiano Gallo.
Au sortir de l'audience avec le Chef de l'État angolais, João Lourenço, le diplomate a précisé que la coopération entre les deux pays s'est beaucoup développée, triplant même au cours des quatre dernières années.
Cristiano Gallo, au terme de sa mission, a rappelé que la coopération entre les deux pays est ancienne et qu'elle est actuellement plus solide et plus forte.
"Nous les planifions pour qu'à l'avenir nous puissions les étendre à d'autres secteurs", a exprimé le diplomate, sans préciser les domaines.
L'Italie, selon Cristiano Gallo, dans le cadre de la diversification économique angolaise, exporte des machines industrielles et d'autres produits vers le pays, tandis que l'Angola exporte vers cette nation européenne, essentiellement du pétrole.
L'Italie est l'un des partenaires commerciaux de l'Angola en Europe et ses entreprises opèrent dans des secteurs tels que le pétrole et le gaz, la construction et les infrastructures.
Eni, un géant italien du secteur de l'énergie, est l'une des principales sociétés impliquées dans l'exploration pétrolière en Angola, contribuant de manière significative à l'économie angolaise.
Les relations de coopération se sont consolidées au fil des années et couvrent des domaines tels que l'économie, les infrastructures, l'énergie, la culture et la formation professionnelle.
Depuis les années 1980, les deux pays entretiennent des relations diplomatiques et économiques, avec des accords visant à promouvoir le développement de secteurs stratégiques en Angola, où les entreprises italiennes jouent un rôle important.
La coopération dans le secteur des infrastructures joue un rôle central, les entreprises italiennes contribuant à la construction de routes, de ponts et d'autres projets.
Ces investissements visent non seulement à améliorer la connectivité interne, mais également à faciliter le commerce et le développement socio-économique.
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