Luanda - La Cour constitutionnelle a entériné la proposition de révision de la Constitution, dans un arrêt publié mardi à Luanda.
La décision de la Cour constitutionnelle donne "le feu vert à la loi de révision constitutionnelle", ayant considéré que les normes relatives à l'inspection politique, la fixation de la date des élections, l'autonomie de la Banque nationale d'Angola (BNA) et la retraite des juges à 70 ans.
Dans l'arrêt, la Cour constitutionnelle demande la révision de la règle qui oblige les tribunaux supérieurs à envoyer des rapports à l'Assemblée nationale, en gardant toutefois intacts les autres aspects envisagés dans le processus de révision constitutionnelle.
Rappelons que l'Assemblée nationale (AN) a approuvé, le 22 juin, à la majorité qualifiée de 152 voix pour, 0 contre et 56 abstentions, la première révision ordinaire partielle de la Constitution, 11 ans après son entrée en vigueur, le 5 février 2010.
Entre autres questions, la révision clarifie les difficultés d'interprétation qui existaient, concernant la supervision de l'Exécutif par l'Assemblée nationale, et assure l'exercice du vote pour les citoyens angolais résidant à l'étranger, ainsi que la suppression dans la Constitution actuelle du gradualisme dans la mise en œuvre des élections locales.
Les changements approuvés couvrent également la structure de positionnement des institutions, telles que la Banque nationale d'Angola (BNA), qui a désormais un statut constitutionnel et une nouvelle façon de nommer son gouverneur.
Avec la révision, désormais validée, la Constitution comptera 249 articles, contre 244 actuellement, dont 44 ont été amendés et sept nouveaux inclus.
La Constitution attribue au Président de la République et à un tiers des 220 députés de l'Assemblée nationale, en fonction effective, l'initiative de la révision constitutionnelle.
La révision constitutionnelle en cours est une initiative du Président de la République, João Lourenço.