Ondjiva (Angola) – Une soixantaine d'huissiers et de greffiers de la province de Cunene ont commencé, lundi, de manière sérieuse, à réclamer des promotions et des améliorations des conditions de travail.
La grève, qui dure jusqu'à vendredi (18), a rendu impossible le même jour l'ouverture d'offices de notaire et de salles d'audience. Entre autres conséquences, plusieurs procès ont été reportés et des libérations n'ont pas été délivrées.
L'information a été confirmée à l'ANGOP par le secrétaire provincial des syndicats de la justice de Cunene, Júnior Paulino, faisant référence au fait que la grève est une réponse au non-respect de plusieurs points du cahier de revendications envoyé au Conseil de la Magistrature.
Il a dit que, conformément à la loi, les tribunaux sont protégés par un service minimum comme garantie de la norme, soulignant que les secrétariats sont ouverts à recevoir les actes de procédure.
« Dans le cahier des charges, l'accent est mis, avant tout, sur le changement de catégories et l'amélioration des conditions de travail qu'il faut sauvegarder en faveur des huissiers de justice affectés aux tribunaux », a-t-il précisé.
De son côté, le Conseil supérieur de la magistrature considère la grève illégale pour n'avoir pas respecté les préceptes légaux et a refusé de recevoir la déclaration de grève, n'ayant pas répondu au cahier de réclamation.
Le premier débrayage des techniciens de justice et du personnel administratif du Bureau du Procureur Général de la République (PGR) a eu lieu du 10 au 24 juillet 2018.