Luanda - Le ministre des Relations extérieures de l’Angola, Téte António, a adressé, ce lundi (27), une lettre au Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, dans laquelle il rejette à nouveau les informations sur l'envoi présumé de mercenaires angolais pour combattre dans la guerre qui oppose la Russie à l'Ukraine.
Selon une note du ministère des Relations extérieures, à laquelle l'ANGOP a eu accès, dans le message le ministre Téte António informe de la note envoyée aux autorités portugaises « rejetant avec véhémence cette information fallacieuse ».
Il ajoute que ces informations "constituent une volonté délibérée de ternir et de discréditer la bonne image de l'Angola et de son plus haut représentant, confondant l'opinion publique nationale et internationale quant à la position du pays sur la résolution pacifique du conflit, qui, dans le cas en question, est clairement et largement connue ».
Il mentionne également que dans le document adressé au Secrétaire général des Nations Unies, le ministre Téte António souligne que l'Angola a déjà été victime de mercenariat et d'invasion par des forces étrangères, c'est pourquoi il a toujours condamné ces actes avec des mesures énergiques, comme une manière de les décourager.
Le chef de la diplomatie angolaise juge utile de porter cette information à l'attention du Secrétaire général de l'ONU, de réitérer la position de l'Angola sur la question, ainsi que "l'adhésion inchangeable aux principes de la Convention internationale contre le recrutement, l'utilisation, le financement et formation de mercenaires, adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies à New York le 4 décembre 1989 ».
Le ministre angolais souligne que les dommages causés à l'image de la République d'Angola, avec ces "nouvelles fausses et sans rapport, relèvent de la seule responsabilité de CNN-Portugal".
Vendredi dernier (24 mars), la chaîne de télévision CNN-Portugal a publié des informations selon lesquelles l'Angola avait envoyé des mercenaires pour combattre dans la guerre entre la Russie et l'Ukraine.
