Luanda - Le Président de la République, João Lourenço, a annoncé, à l'ouverture de l'année parlementaire, que le troisième paquet du projet SIMPLIFICA était en préparation, en vue d'une plus grande simplification et élimination de la bureaucratie inutile en termes d'action administrative pour faciliter la vie des citoyens et des entreprises.
Le projet SIMPLIFICA, appelé 1.0 et 2.0, constitue une stratégie de l’Exécutif qui vise à rendre l'Administration Publique de plus en plus moderne, pour apporter des réponses rapides aux intérêts des citoyens.
Dans son discours sur l'état de la nation, il a expliqué qu'avec SIMPLIFICA, entre autres mesures, la période de validité de la carte d'identité, du permis de conduire et du passeport a été prolongée.
La carte d'identité, a-t-il poursuivi, peut désormais être délivrée dès l'âge de zéro, et la licence commerciale unique et à vie a été instituée pour diverses catégories d'activités économiques, évitant ainsi aux entreprises de devoir disposer d'une licence pour chaque établissement et de la faire renouveler périodiquement.
"Plus récemment, le titre de véhicule a été institutionnalisé pour être mis en œuvre par étapes, unifiant le livret d'immatriculation et le titre de propriété de la voiture", a souligné João Lourenço.
Dans le cadre de la réforme de l'État, il a souligné que le pays dispose d'un nouveau Code de procédure administrative et d'un nouveau Code de procédure du contentieux administratif, qui prévoient une administration plus rapide et plus moderne dans ses actions et renforcent la position subjective des citoyens dans leurs relations avec l'administration publique.
Il a averti que pour qu'une administration soit véritablement moderne et à la hauteur des exigences de l'époque actuelle, un engagement solide en faveur de la numérisation est essentiel, c'est pourquoi le programme de transition numérique pour l'administration publique est en cours d'élaboration.
D'autre part, le Chef de l'Etat a réitéré que l'Exécutif continuera à œuvrer à l'amélioration de la transparence des comptes publics, notamment en ce qui concerne les mécanismes de responsabilisation devant l'Assemblée nationale, dans le cadre de ses pouvoirs constitutionnels de contrôle politique de l'Exécutif.
Il a souligné que le Compte général de l'État est plus complet, que le degré d'acceptation des recommandations de l'Assemblée nationale et de la Cour des comptes a augmenté de façon constante et que les délais légaux de soumission au Parlement sont également respectés.
VIC/BS