Luanda - La situation de protection et de défense des droits de l'homme en Angola et les actions pour atteindre les objectifs de l'Agenda 2063 de l'UA et les Objectifs de Développement Durable/2030 de l'ONU ont été présentées vendredi, à Addis-Abeba, en Ethiopie.
Le cadre national relatif à ces thèmes a été présenté par la secrétaire d'État aux Droits de l'Homme et à la Citoyenneté, Ana Celeste Januário, lors de la réunion de consultation de haut niveau sur le « Droit au développement comme outil de transformation et la relation entre paix et sécurité en Afrique", organisée par la Commission de l'Union africaine.
Selon un communiqué de presse de la représentation diplomatique angolaise auprès de l'Union Africaine (UA) envoyé à l'ANGOP, la gouvernante a abordé la Stratégie Nationale des Droits de l'Homme, un document essentiel pour le processus de construction participative des politiques publiques en la matière et conçu sur la base du système international des droits de l’homme.
Ana Celeste Januário a souligné le caractère naturel et intrinsèque des droits de l'homme à l'existence humaine, ajoutant que leur universalité découle du fait qu'ils appartiennent à l'humanité et sont applicables à tous ses membres, sans exception ni distinction.
Accompagnée de l'ambassadeur d'Angola en Ethiopie et représentant permanent auprès de l'UA et de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique, Miguel Bembe, la dirigeante a participé aux quatre sessions interactives qui ont impliqué la réunion, modérée par l'ambassadeur Salah Hammad, responsable de l'Architecture de gouvernance africaine (AGA) du département des Affaires Politiques, Paix et Sécurité de la Commission de l’UA.
L'événement, qui a comporté de multiples interventions, l'accent étant mis sur celles du vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de l'Éthiopie, Demeke Mekonnen Hassen, du Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Volker Tur, et du représentant du bureau régional de l'ONU pour les droits de l'homme en Afrique de l'Est, Marcel Clemente Akpovo, a eu lieu dans le cadre des célébrations du 75ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme, « Initiative75 ».
Le Forum visait à créer une plateforme de dialogue et de réflexion sur les progrès réalisés par les États membres de l'Union africaine dans le processus de promotion des droits de l'homme sur le continent, depuis l'adoption de la Déclaration universelle susmentionnée, en 1945.
Parmi les conclusions des sessions interactives, il convient de souligner l'alignement complet pour la mise en œuvre efficace de l'Agenda 2063 de l'Union africaine et de l'Agenda 2030 des Nations Unies, qui contribuent à la réalisation des droits de l'homme, de la bonne gouvernance, de l'État de droit, de la sécurité et de la stabilité et reconnaissance du rôle prépondérant des organes des droits de l’homme dans le processus d’opérationnalisation du droit au développement, y compris la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
La ZLECAf vise à stimuler le commerce intra-africain jusqu’à 52,3 %, afin de fournir des ressources aux pays pour réduire la pauvreté et promouvoir davantage la paix et la sécurité, le droit au développement et le respect des droits de l’homme.
L’élaboration et la mise en œuvre de stratégies nationales visant à consolider la culture et la pratique des droits de l’homme en tant que facteurs déterminants pour améliorer la complémentarité du lien entre développement, paix, sécurité et droits de l’homme ont complété le cadre.
SC/SB