Luanda - En 2023, la lutte contre la corruption, l'impunité et d'autres maux qui affligent la société a été à nouveau très serrée au niveau des instances judiciaires du pays, notamment avec la reprise des procès "médiatiques".
Par Valentim de Carvalho, journaliste de l'ANGOP
Même il ne s'agit pas exactement d'un jugement, il faudra signaler le début de la phase d'instruction de l'affaire pénale impliquant l'ancien ministre d'État et chef de la Maison militaire du Président de la République, Manuel Hélder Vieira Dias « Kopelipa », accusé par le ministère public de six délits.
L'ancien directeur du Bureau National de Reconstruction (GRN) est également accusé des délits de détournement de fonds, de fraude pour fraude, falsification de documents, trafic d'influence, association de malfaiteurs et abus de pouvoir, aux côtés du citoyen Fernando Gomes dos Santos et de deux entreprises.
Au cours de cette période, d'autres procès ont également débuté, en particulier celui de l'ancien gouverneur de la province de Lunda Sul, Ernesto Kiteculo, accusé du délit de détournement de fonds, où le ministère public l'accuse d'avoir violé les règles d'exécution du budget de la province.
Il convient également de signaler le début du proces de l'ancien ambassadeur d'Angola en Ethiopie, Arcanjo do Nascimento, accusé d'avoir commis le délit de détournement de fonds, dans une affaire dont le rapporteur est le juge João Fuantoni, et 15 déclarants.
Le point culminant est l'acquittement de la procureure du ministère public, Natasha Sulaia, pour abus de pouvoir, par la Cour suprême.
Au cours de la période en question, la Cour Suprême (TS) a jugé 448 affaires, dont 215 couvertes par l'amnistie, tandis que 292 affaires ont été jugées par la juridiction civile et 89 autres par la juridiction du travail.
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