Luanda - La Médiatrice de Justice d’Angola, Florbela Araújo, a suggéré mardi le renforcement des mécanismes de protection des droits de la femme et une plus grande responsabilisation des infracteurs.
Florbela Araújo intervenait en tant que présidente de l'Association des Médiateurs de Justice Africains, lors de l'ouverture de la conférence virtuelle sur « La garantie et l'égalité de genre et le rôle du médiateur ».
Lors de cet événement, la médiatrice a partagé avec ses homologues l'expérience de la Commission permanente du médiateur de Justice pour le suivi des victimes de violence domestique, créée par la médiatrice de Justice, par l'ordonnance n° 90/2021 du 29 novembre.
La médiatrice de Justice angolais a également annoncé l'existence, en Angola, d'une loi contre la violence domestique, n° 25/11 du 14 juillet, qui est en phase de révision.
Elle a considéré que la conférence était d'une importance capitale, car elle a permis le partage d'expériences et de connaissances sur l'égalité des sexes sur le lieu de travail et dans la société en général, en encourageant la réalisation d'un plus grand nombre d'ateliers et de conférences.
La conférence virtuelle faisait partie d'une série d’ateliers autour du thème, avec des intervenants comme la professeure de l'Université du Kwazulu Natal, Janine Hicks, la présidente de l'Institut international des médiateurs de Justice, Nashieli Hernández, et la formatrice en dynamique académique, Lwandisa Zaula.
Les présentations visaient à approfondir la compréhension de l'égalité des sexes dans les contextes organisationnels, à souligner l'importance de critiquer l'égalité des sexes et le rôle fondamental des médiateurs de Justice.
Elle visait également à partager les meilleures pratiques et les stratégies réussies de divers Bureaux du Médiateur de Justice dans le cadre de leur système judiciaire.
Dans son discours de clôture, Florbela Araújo a parlé de la représentativité des femmes angolaises dans les pouvoirs publics, soulignant que le pays a une vice-présidente de la République, ainsi qu'une présidente de l'Assemblée nationale.
Au niveau judiciaire, il y a une présidente de la Cour constitutionnelle et trois autres vice-présidentes, notamment de la Cour constitutionnelle, la Cour suprême et la Cour des comptes.
En conclusion, Florbela Araújo a lancé un appel aux autres médiateurs de Justice pour une plus grande diffusion des droits des femmes dans les secteurs politique, économique et social.
La conférence, qui s'est tenue en référence au « Mois de la femme », célébré en Afrique du Sud, a été promue par le Centre de recherche des Médiateurs de Justice africains (AORC), qui est le centre de formation de l'Association des Médiateurs de Justice Africains (AOMA), sous la présidence de la Médiatrice angolaise.
FMA/ART/SB