Luanda - La médiatrice angolaise de Justice, Florbela Araújo, a défendu mardi la modification des lois foncières et de l'Aménagement du Territoire, pour réduire les cas de conflits d'occupation illégale des terres dans le pays.
Intervenant lors d'une réunion de travail avec le ministre des Travaux publics, de l'Urbanisme et du Logement, Carlos dos Santos, la médiatrice a estimé qu'il y a une inadéquation entre les deux textes juridiques, compte tenu des plaintes reçues par son institution.
"Nous demandons qu'ils présentent des propositions pour amender la Loi Foncière et la Loi d'Aménagement du Territoire, en tenant compte du fait qu'elles sont déjà anciennes, remontant à l'année 2004", a-t-elle dit.
Florbela Araújo a affirmé que les citoyens éprouvent encore des difficultés à connaître leurs droits et à légaliser leurs terres, en plus du fait qu'il reste difficile d'accorder des droits de surface en Angola.
D'autre part, elle a défendu l'exécution de programmes de construction d'infrastructures, basés sur l'inclusion des personnes handicapées, ainsi que la définition de politiques et programmes de réinstallation et de réinstallation en faveur de la dignité de la personne humaine.
Elle a considéré qu'il était nécessaire de garantir que les droits constitutionnels relatifs à la terre et aux droits fonciers soient pleinement exercés par tous les Angolais.
La médiatrice de Justice s'est également dit préoccupée par le nombre de plaintes ou d'accusations concernant des questions inhérentes à la protection des droits fonciers des citoyens et au risque permanent d'expulsions, sans respecter les exigences légales, en mettant l'accent sur le préavis et la création de conditions d'hébergement des populations.
En ce sens, Florbela Araújo a parlé de démolitions et de constructions illégales, intrinsèquement liées aux politiques d'octroi de titres.
À son tour, le ministre des Travaux publics, de l'Urbanisme et du Logement, Carlos dos Santos, a exprimé sa volonté de travailler avec Le Bureau du Médiateur de Justice sur les questions institutionnelles relevant de son portefeuille.
Elle a informé que sur les 24 villes-dortoirs construites dans le pays, 50 pour cent des maisons de Sequele et Kilamba n'ont pas de factures régulières.
FMA/OHA/ADR/SB