Luanda - La Médiatrice de Justice, Florbela Araújo, a défendu vendredi la nécessité d'accorder une plus grande attention aux femmes en prison et à la protection de leurs droits.
La défense a été réalisée après une visite d'observation à l'aile des femmes de l'établissement pénitentiaire de Viana, dirigée par la Médiatrice de Justice, Florbela Araújo.
Au cours de la visite, Florbela Araújo a analysé le niveau d'organisation interne et a souligné la coopération satisfaisante entre l'Établissement et la Médiatrice pour la défense des droits, libertés et garanties de la population pénale.
Florbela Araújo s'est inquiétée du nombre excessif de détenus qui appellent à l'aide parce qu'ils n'ont pas les moyens financiers de payer une indemnisation, reportant ainsi la possibilité de bénéficier de la libération conditionnelle et d'être libérés de prison dans les délais initiaux.
Au cours de la visite, la Médiatrice a visité les cellules ou dortoirs, ainsi que la bibliothèque, le salon virtuel, la cuisine et les salles d'artisanat, après avoir constaté le bon niveau d'organisation de l'établissement et interrogé plus de 50 détenues.
Finalement, la Médiatrice s'est entretenu avec les détenus et leur a conseillé un bon comportement, le repentir et la promesse de porter les préoccupations soulevées auprès des entités publiques compétentes.
D'autre part, le manque d'équipement dans la cuisine et dans le salon de beauté de l'établissement est l'une des préoccupations des détenues, qui acquièrent de nouvelles compétences pour une bonne réinsertion dans la vie en société.
Doté d'une infirmerie fonctionnelle fonctionnant 24h/24, l'établissement dispose de deux médecins spécialistes. Dans le rapport sur la situation, la Médiatrice de Justice a été informée que le paludisme est la pathologie qui touche le plus les détenues, avec les maladies hypertensives chroniques et celles du forum psychologique.
Pour cette raison, la Médiatrice a recommandé la poursuite de l'assistance, après avoir assuré la défense auprès des organismes compétents, sur la base des articles 560 et 561 du Code de procédure pénale angolais, et la restitution de la liberté à tout détenu ne peut être conditionnée, pour ne pas avoir payé l'indemnisation, ainsi que la fourniture de médicaments.
La directrice de l'établissement pénitentiaire, Suzete Aguiar, a informé que les détenues ont été incluses dans des programmes culturels et de loisirs, de théâtre, de musique, de danse et de chant.
Avec une capacité installée de 450 détenues, l'établissement pénitentiaire pour femmes de Viana compte trois blocs et accueille actuellement 279 détenues, parmi lesquelles des femmes condamnées et des détenues en détention provisoire, nationales et étrangères, enregistrant quatre cas de détention excessive.
FMA/SC/SB