Luanda - Le médiateur sortant du Réseau de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP), José Carlos Delgado, a analysé mardi, à Luanda, la conjugaison des efforts de l'organisation pour avancer dans la défense des garanties fondamentales des citoyens.
Le responsable, qui s'adressait à la presse à la fin de la rencontre avec le président du Parlement angolais, Fernando da Piedade Dias dos Santos, a déclaré que ce n'est qu'en déployant les efforts que l'organisation avancera, gagnera l'avenir et, surtout, la confiance des citoyens.
José Carlos Delgado, de nationalité capverdienne, a jugé fructueuse la relation entre les bureaux de l'Ombudsman des pays membres de l'organisation.
"La relation entre nous est cordiale, amicale et fructueuse, nous partageons toutes nos peines et nos joies dans l'exercice de ces fonctions, qui ne sont pas faciles", a déclaré le dirigeant, soulignant que l'organisation a beaucoup d'avenir.
José Carlos Delgado séjourne dans le pays pour céder la présidence tournante du réseau des médiateurs de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP) à son homologue angolais, Florbela Araújo.
Il s'est dit convaincu que le médiateur angolais donnerait un nouvel élan à l'organisation.
José Carlos Delgado, qui participe à la semaine du médiateur angolais, participe également à la réunion du réseau des médiateurs, des commissions des droits de l'homme de la CPLP, qui se déroule à Luanda.
Outre le transfert de la présidence capverdienne à l'Angola, José Carlos Delgado prendra part à un cycle de conférences sur l'ordre constitutionnel et les prérogatives des médiateurs au sein de la CPLP.
Dans la capitale angolaise, José Carlos Delgado présenteta également un thème intitulé «Violation des droits fondamentaux des citoyens dans les pays de la CPLP et le rôle du médiateur».
Pour sa part, la nouvelle présidente du réseau des médiateurs de la CPLP et des commissions des droits de l'homme, Florbela Araújo, a déclaré qu'elle poursuivra ce qui n'a pas été fait dans le mandat précédent, en raison des contraintes de la pandémie de Covid-19.
Elle compte aussi établir et élargir des liens de coopération avec les pays de la CPLP, échanger des expériences, accroître la formation au niveau des prestataires dans les différents pays et enrichir les connaissances des employés des différents bureaux de la CPLP.
« Outre le langue qui nous unit, le devoir de défendre les droits, les libertés et les garanties des citoyens est, en effet, l'ambition fondamentale des médiateurs du réseau des pays de la CPLP et de la Commission des droits de l'homme », a-t-elle conclu.