Ramiros – Les procureurs généraux de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP) ont recommandé, ce vendredi, le renforcement des mécanismes juridiques pour éviter les dommages environnementaux.
La recommandation est issue de la XXe réunion des procureurs généraux de la CPLP, qui s'est terminée aujourd'hui dans la capitale angolaise, Luanda.
Les procureurs généraux ont également recommandé de renforcer les mécanismes qui permettent la responsabilité civile, administrative et pénale pour les dommages environnementaux.
Les participants ont suggéré la création et la préservation d'aires protégées dotées de structures d'inspection, y compris l'identification et le catalogage des habitats naturels et des espèces.
Dans le cadre de cet objectif, les participants considèrent qu'il est fondamental de stimuler la participation de la société civile dans l'identification des infractions environnementales, la dénonciation et la production de preuves préliminaires.
Parmi les recommandations figurent la dynamisation du fonctionnement des réseaux, en encourageant l'interaction entre eux, en privilégiant les rencontres bilatérales et multilatérales.
La réunion a décidé de renforcer la formation des procureurs, en matière de recouvrement des avoirs, par une formation spécialisée.
Au cours de la réunion, les participants ont décidé que la Guinée-Bissau abriterait la XXe réunion des procureurs généraux de la CPLP.
En marge de la réunion, les procureurs généraux de l'Angola et du Cap-Vert ont signé un protocole de coopération.
La réunion de Luanda s'est déroulée sous le slogan "Le rôle du Ministère Public dans la protection de l'environnement".