Luanda – Le Président de la République, João Lourenço, a mis à jour, mardi, la Commission nationale de protection civile, qui est désormais coordonnée par le ministre d'État et chef de la Maison militaire, Francisco Pereira Furtado.
La Commission nationale de protection civile a été créée en vertu de la loi nº 28/03 du 7 novembre, des Bases de la protection civile et a accepté les modifications nécessaires introduites par la loi nº 14/20 du 22 mai.
La commission a pour coordinateur adjoint le ministre de l'Intérieur et comprend les ministres de la Défense nationale, des Anciens combattants et Vétérans de la Patrie, des Finances et de l’Administration du territoire, selon un communiqué rendu public sur la page officielle de la Présidence de la République, ce mardi.
Les ministres de l'Agriculture et des Forêts, de la Pêche et des Ressources marines, de l'Énergie et de l'Eau, des Transports, des Télécommunications, des Technologies de l'information et de la Communication sociale, de la Santé, de l'Environnement et de l'Action sociale, de la Famille et de la Promotion de la femme font également partie de ladite commission.
Les ministres des Travaux publics, de l'Urbanisme et du Logement, de l'Éducation, de l'Industrie et du Commerce, ainsi que le commandant général de la Police nationale, le représentant de l'état-major général des Forces armées angolaises, le commandant de la Protection civile et des pompiers et le directeur de l'Institut national de météorologie font également partie de la commission.
La loi fondamentale nº 28/03, du 7 novembre, définit la protection civile comme une activité exercée par l'État et les citoyens dans le but de prévenir les risques collectifs inhérents à la situation d'accidents, catastrophes ou calamités graves, d'origine naturelle ou technologique pour atténuer ou éliminer ses effets et venir en aide aux personnes et à leurs biens en danger, lorsque ces situations surviennent.
La politique de protection civile a un caractère permanent multidisciplinaire et plurisectoriel, et il incombe à tous les organes et autres structures de l'État de promouvoir les conditions indispensables à son exécution.