Luanda - La présidente de l'Assemblée nationale, Carolina Cerqueira, a exhorté ce jeudi les députés à s'abstenir d'événements ou d'actions susceptibles de violer les principes fondamentaux de l'État de droit.
Dans un message adressé à la 7ème réunion plénière ordinaire de la 1ère session législative de la Ve législature, Carolina Cerqueira a appelé les parlementaires à ne pas adhérer aux actions qui violent la loi.
Selon Carolina Cerqueira, il est fondamental que les députés répudient toute action portant atteinte à la paix sociale.
"J'appelle tous les députés, sans s’abstraire de leur opinion et leur liberté d'expression (droits conférés par la démocratie), à ne pas s'associer à des actions ou manifestations qui violent les lois ou adopter des comportements qui violent la paix sociale", a-t-elle exprimé.
Dans le même ordre d'idées, elle leur a recommandé d'éviter de tenir des propos incitant à la désobéissance civile et au désordre public, au vandalisme des biens publics et privés, ainsi qu'aux comportements susceptibles de troubler la cohésion et la stabilité sociales.
La présidente de l’Assemblée nationale a souligné que la force des idées et des convictions des députés, la liberté d'expression, en termes de principes démocratiques et juridiques, doivent toujours être encadrées par une légitimité qui découle du mandat démocratique.
Selon Carolina Cerqueira, l'action politique, basée sur l'insulte et l'offense aux personnes et aux institutions, ne représente plus la démocratie, mais un « virus qui détruit l'essence de la démocratie ».
Par conséquent, elle a demandé que les députés soient à la hauteur des responsabilités héritées des pacificateurs, garantissant le maintien de la stabilité et de la cohésion sociale.
Au cours de la session, trois diplômes ont été étudiés et approuvés. Ces diplômes autorisent le Président de la République, en tant que détenteur du pouvoir exécutif, à légiférer sur la modification du régime fiscal de la concession des blocs 30, 44 et 45, ainsi que le vote finale global sur le projet de loi du Code de procédure du travail.
La session a également été marquée par un débat sur les droits et libertés des citoyens face aux actes de désordre public.VM/LUZ