Luanda - Le Président de la République, João Lourenço, a reçu mercredi le directeur général du Département international des associations des entreprises françaises, Jean-François Bureau, avec qui il a discuté des questions liées au développement spatial de l'Angola.
A la fin de la réunion, Jean-François Bureau, qui participe à la Conférence NewSpace Africa, à Luanda, a exprimé la volonté des entreprises françaises de coopérer pour la réalisation « du grand intérêt de l'Angola pour le développement géo-spatial ».
L'Angola accueille, du 2 au 5 avril, la troisième édition de la Conférence spatiale d’Afrique 2024, qui aborde, entre autres aspects, le rôle de la technologie spatiale dans la lutte contre la pauvreté sur le continent africain.
À l'ouverture de l'événement, le ministre des Télécommunications, Technologies de l'Information et Communication Sociale, Mário Oliveira, a informé que l’Angola dirigeait le Comité directeur, dans le cadre du programme de partage de satellites de la SADC, car il dispose d’un bureau régional à Luanda et en plein fonctionnement.
Selon le ministre, l'Angola a une présence importante au sein du Comité Consultatif de l'Organisation Internationale de Satellites et, de cette façon, le pays peut apporter sa contribution au renforcement et à la croissance de l'industrie spatiale angolaise, en la mettant au service des Africains".
Il a souligné que l'utilisation et la gestion coordonnées de l'espace des radiofréquences et des orbites des satellites géostationnaires et non géostationnaires, qui constituent des ressources rares et illimitées, ont été largement défendues par l'Angola, dans des forums internationaux tels que la Conférence mondiale des radiocommunications (CMR- 23) de l'UIT, dont le pays a joué un rôle actif dans ces domaines.
Mário Oliveira a déclaré que l'Exécutif angolais est en train de mettre en œuvre plusieurs actions pour garantir que l’Angola assume un rôle de co-leadership dans la région et participe de manière pertinente au contexte international en matière spatiale.
Selon le ministre, l’Angola développe un ensemble de projets qui ont un impact sur l'intégration régionale de la SADC, avec des investissements dans les infrastructures spatiales, telles que les satellites de télécommunications, qui permettent aux pays africains d’avoir une plus grande connectivité, à des coûts abordables, ainsi qu'avoir accès à des communications fiables, ce qui est un facteur de développement économique et d’inclusion sociale.
JFS/VC/LUZ