Luanda - Plus de deux milliards de dollars est le montant des avoirs récupérés en Angola et à l'étranger, d'ici 2023, par le Service National de Recouvrement des Actifs (SENRA) du Bureau du Procureur Général de la République(PGR).
L'information a été fournie jeudi, à Luanda, par le procureur général de la République, Hélder Pitta Groz, qui a dit qu'il s’agissait du 5résultat de la stratégie de lutte contre la corruption, les détournements de fonds et le blanchiment d'argent, en cours depuis 2017.
Selon le magistrat, qui s'exprimait lors de la cérémonie des vœux de fin d'année, au cours de l'année en question, 530 dossiers criminels et 653 dossiers d'instruction ont été traités.
En revanche, selon Pitta Groz, cette année, 17 nouveaux magistrats du ministère public ont rejoint l'effectif, répartis dans plusieurs provinces.
Ce nombre, selon le procureur général de la République, s'élève à un total de 634 magistrats.
Quant aux techniciens de la Justice, il a indiqué que, à travers le concours public d'entrée, ont été admis 342 nouveaux personnels de différentes catégories, ce qui, ajouté à ceux déjà existants, totalise deux mille 92 employés.
Le procureur général de la République a également affirmé qu'un concours d'accès avait été organisé, permettant de promouvoir 332 salariés.
Il a appelé les organes du PGR au niveau national à entreprendre des actions rigoureuses et dynamiques pour défendre et protéger les intérêts collectifs et diffus à travers le pays, afin qu'il n'y ait pas l'impression que ces questions sont traitées uniquement à Luanda.
Il a précisé que le projet de loi organique du Bureau du Procureur Général de la République et du Ministère Public, les statuts du régime juridique des techniciens de justice, la rémunération des magistrats, des techniciens de justice et la Commission d'analyse de la pertinence de rédiger ou non un code de conduite et d'éthique des Magistrats de l'institution sont en cours d'examen.
Pitta Groz a souligné qu'en 2024 l'institution continuera à travailler sur ces documents, car les diplômes juridiques qui régissent l'institution ne sont pas adaptés aux exigences de la réalité politique, économique et sociale du pays, d'où l'urgence de les mettre à jour.
L'approbation de ces textes, a-t-il dit, permettra de mener des actions visant à améliorer la qualité de vie des juges, des techniciens et des employés.
"Nous pensons qu'à la fin de ce travail, nous marquerons des étapes significatives vers le développement institutionnel et la réalisation de nos aspirations professionnelles", a-t-il expliqué.
Il a ajouté qu'au cours de l'année prochaine, les efforts seront concentrés sur le maintien du fonctionnement de l'institution, en menant des actions et des démarches avec les institutions de l'État pour garantir les conditions matérielles et les ressources financières visant à augmenter le nombre d'employés, avec l'entrée de nouveaux magistrats du Ministère Public et Techniciens de la justice.
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