Mbanza Kongo – La contrebande à grande échelle de carburant vers la République démocratique du Congo (RDC) a entraîné d'énormes pertes pour l'économie nationale, car le produit échappe aux mécanismes de taxation aux frontières.
C'est ce qu'a confirmé le procureur général de la République, Hélder Pitta Gróz, qui s'est exprimé ce lundi devant la presse, après avoir vérifié, au poste frontière de Nkanga Nguvo, commune Luvo, de Mbanza Kongo, les mécanismes qu'utilisent les passeurs pour mener à bien leur action.
Pour faire face à la situation, le ministère public a préconisé l'engagement de toute la société dans la lutte contre ce fléau, car il comprend que la population a le devoir d'aider les autorités à mettre en œuvre des mesures pour mettre fin à ce phénomène.
Selon Pitta Gróz, le même phénomène se produit également avec les médicaments et les produits alimentaires de base achetés par l'Exécutif pour répondre aux besoins internes, mais qui sont réexportés vers la RDC.
Il a expliqué que son voyage au Zaire vise à vérifier sur le terrain les mécanismes utilisés pour opérationnaliser la contrebande de carburant et d'autres produits empêchés d'être réexportés.
"Nous sommes ici avec l'intention de voir la situation dans la province, notamment aux frontières, ce qui se passe avec le carburant, les médicaments et les produits alimentaires de base qui quittent constamment le pays vers la RDC", a-t-il souligné.
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