Luanda - Le procureur général de la République, Hélder Pitta Gróz, a souligné jeudi, à Luanda, le travail réalisé par les juges de garantie, ainsi que l'adoption rapide d'un modèle de travail qui leur était jusqu'alors inconnu.
Pitta Gróz a fait cette déclaration lors de la célébration de la première année de mandat de ces professionnels, affirmant qu'il était nécessaire d'accomplir cette tâche, de la mettre en œuvre et de la faire connaître.
Il a indiqué que cet engagement signifiait respecter les délais et rendre compatibles les mesures sérieuses imposées aux prévenus avec la défense des droits de chaque citoyen.
Il a donc affirmé que, sur la base de l'expérience acquise dans l'exercice des activités du ministère public, il est essentiel de rendre crédibles les services de justice, de combattre le sentiment d'impunité et de redonner confiance aux citoyens.
Le juge a également indiqué que les différents contextes dans lesquels les tribunaux communs opèrent à travers le pays ont apporté des expériences, des réalités et des défis différents aux actions pratiques des juges de garantie, à en juger par la coordination nécessaire et permanente des autres opérateurs du système judiciaire.
D'autre part, il a admis qu'il fallait avoir la sagesse, la cohérence et l'humilité pour reconnaître certaines difficultés, embarras et erreurs commises tout au long de l'année.
C'est pourquoi il a appelé la Cour suprême à promouvoir la formation destinée à tous les acteurs des processus judiciaires pour améliorer le travail, ainsi que la création de moyens et de conditions de travail, pour surmonter certaines situations.
« Nous avons besoin d'une profonde réflexion de la part des juges sur le modèle qu'ils devraient adopter en matière de création de leurs propres salles au sein des tribunaux ou auprès des corps de police criminelle », a-t-il prévenu.
Pitta Gróz a déclaré que cette question devrait être correctement définie, afin qu'elle puisse répondre au mieux aux besoins des fonctions du juge de garantie.
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