Icolo e Bengo (Angola) – La vice-présidente de la République, Esperança da Costa, a déclaré vendredi que le Gouvernement étudiait les moyens de rendre le parc de Quiçama plus attractif pour les touristes, ainsi qu'une unité qui contribue mieux à la diversification de l'économie.
La dirigeante a fait cette déclaration à la presse au terme d'une visite qu'elle a effectuée dans le parc susmentionné, où elle a constaté l'état des infrastructures, notamment une école de formation des inspecteurs avec de nouvelles techniques et technologies de surveillance, pour connaître son fonctionnement et son éventuelle amélioration.
Elle a considéré le parc comme l'un de ceux à forte biodiversité et à un grand environnement écologique qui permet la création et le développement de la faune.
A cet effet, Esperança da Costa a défendu davantage d'investissements dans les infrastructures, la formation des techniciens et un meilleur encadrement, compte tenu de leur grande ampleur.
Ceci, a-t-il expliqué, afin que ceux qui le gèrent puissent avoir une meilleure maîtrise de la technologie et effectuent une surveillance efficace du parc, pour contrer la grande pression que subit sa faune ces derniers temps, à cause du braconnage.
Pour la vice-présidente de la République, le fait que le parc ait une superficie de 9.600 km² hectares et grand potentiel touristique et qu'il soit situé à proximité de la capitale, Luanda, il a la possibilité de mieux contribuer aux recettes de l'État.
D'autre part, Esperança da Costa a considéré qu'il était important d'inclure la communauté dans les objectifs de préservation et de conservation de la biodiversité, car elle possède une connaissance approfondie des espèces existantes.
Elle a indiqué qu'il est pertinent de sensibiliser toutes les communautés afin qu'elles participent au mouvement de réhabilitation et d'augmentation des zones de conservation, en vue de préserver la biodiversité.
Au cours de sa visite sur le terrain, la vice-présidente de l'Angola a rencontré des élèves d'une école primaire locale, qui ont démontré leur niveau de connaissances en matière de préservation de l'environnement.
Concernant l'éducation environnementale, elle a appelé les médias à continuer de faire connaître les sujets liés à la question, afin que tout le monde soit impliqué.
Elle a considéré le secteur privé comme un « grand » partenaire dans la mission de conservation de la biodiversité, défendant, pour cette raison, l'établissement de partenariats qui peuvent, de plus en plus, promouvoir la durabilité environnementale.
Le parc national de Quiçama est situé à 75 kilomètres au sud de la ville de Luanda.
D'une superficie de 9 600 km², il se caractérise par une série de paysages distincts. Il est possible de trouver des zones de savane, arborées, et même des pâturages ouverts, selon les tronçons.
Cette grande variété permet également à de nombreuses espèces d'habiter les lieux, avec une vaste biodiversité.
Parmi les animaux, il y a les zèbres, les crocodiles, les éléphants, les hippopotames, les gnous, les girafes, entre autres. Quant à la flore, la variété est considérable.
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