Luanda - La présidente de la VIIIème Commission de l'Assemblée Nationale, Clarice Mukinda, a défendu vendredi, à Luanda, l'inclusion des familles ayant des enfants handicapés dans le programme de transferts sociaux monétaires (Kwenda).
La députée s'exprimait à la presse au terme d'une réunion que la commission parlementaire chargée des questions de Famille, Enfants et Action Sociale, a tenue avec la responsable des politiques sociales du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) en Angola, Louise Moreira Daniels.
Pour la députée, le cadre d'éligibilité des personnes ayant accès à ces transferts sociaux monétaires devrait également inclure les familles qui ont des enfants de moins de cinq ans handicapés.
La représentante Clarice Mukinda a considéré l'UNICEF comme un partenaire d'Assemblée Nationale avec qui elle a eu plusieurs réunions techniques pour mieux analyser les problèmes qui affectent les personnes handicapées en Angola.
Elle a déclaré que ces derniers jours, ils recevaient au Parlement de nombreuses personnes qui s’y rendent pour réclamer leurs droits.
Selon la députée, en termes de législation en la matière, en Angola, le problème réside dans son application.
Pour sa part, la responsable des politiques sociales de l'UNICEF, le nombre d’enfants handicapés en Angola est estimé à 656 mille.
Elle a expliqué que les données détenues par cette organisation internationale proviennent du recensement de 2014, qui fait état d’une prévalence de 2,5 pour cent d'enfants handicapés dans le pays.
Louise Moreira Daniels a appelé à la participation de la population dans le recensement de 2024, qui va débuter en juillet.
Selon la représentante de l'UNICEF en Angola, le recensement de 2024 contient un questionnaire sur les enfants handicapés.
Créé en 2020, Kwenda est un programme exécutif angolais qui vise à soutenir les familles les plus vulnérables.
Géré par le Fonds d'Appui Social, le projet couvre quatre composantes, à savoir les transferts sociaux monétaires, l'inclusion productive, la municipalisation de l'action sociale et le renforcement du registre social unique.
Il est évalué à 420 millions de dollars, dont 320 millions de dollars sont financés par la Banque mondiale et les 100 millions restants proviennent du Trésor national.
DC/MCN/LUZ