Luanda - L'accord de partenariat de l'Union européenne (UE) avec les pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique pour les dix prochaines années s'élève à 30 milliards de dollars d'aide au développement durable et sans remboursement, a déclaré mardi, à Luanda, le secrétaire général de l'OEACP, Georges Chicoty.
Selon Georges Chikoti, après une audience avec la vice-présidente de la République, Esperança da Costa, les pays de l'organisation ont obtenu de grands avantages de l'UE et que 30 milliards de dollars sont disponibles pour l'Afrique, 800 millions pour les Caraïbes et 500 millions pour le Pacifique en aide non remboursable.
Pour le Secrétaire général de l'Organisation des États d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), l'occasion a servi, entre autres, à rendre compte de l'état d'avancement des travaux réalisés lors de la première réunion de l'Assemblée paritaire, ainsi qu'à remercier les autorités angolaises qui ont accepté la tenue, dans la capitale du pays, de la 64ème Assemblée parlementaire et la constitution de la 1ère session de l'OEACP-UE, dans le cadre de l'Accord de Samoa.
D'autre part, le diplomate a affirmé qu'il y a des pays qui prennent des mesures importantes dans le domaine de l'agriculture et de l'exportation de produits, sans oublier la lutte contre la pauvreté, une question qu'il considère comme "l'une des dimensions majeures de l'Accord de Samoa (éradication de pauvreté) et, en particulier, pour les pays membres ».
Quant aux pays qui en bénéficient déjà dans le domaine de l'Agriculture, Georges Chikoti a indiqué que la majorité des produits africains trouvés en Europe proviennent de cet accord.
C'est pourquoi le secrétaire général de l'OEACP a considéré qu'il était important que les pays fassent cet effort pour signer l'accord, car l'organisation est disponible pour faciliter l'inclusion dans les différents protocoles demandés par les pays membres.
Concernant l'accord de Samoa, autre point abordé lors de l'audience, dont les priorités de coopération sont axées sur l'environnement, les droits de l'homme et l'économie, l'ambassadeur Georges Chikoti a indiqué qu'il était essentiel de retenir le fait que les pays, cette fois, aient signé l'accord par région, avec des protocoles pour l’Afrique, les Caraïbes et le Pacifique.
Selon le secrétaire général de l'OEACP, la mise en œuvre tiendra compte des conditions spécifiques de chaque pays.
"En fait, de nombreux pays ont hésité à signer l'accord parce qu'ils n'en comprenaient pas certains aspects. Mais ce qu'il faut comprendre, c'est qu'il s'agit d'un accord général et mondial, qui ne prévaut sur aucune législation nationale. Les pays le mettront en œuvre conformément aux leurs réalités, leurs besoins et leur adaptation", a expliqué Chikoti.
Concernant la ratification de l'accord de Samoa, Georges Chikoti a évoqué la possibilité de prolonger le délai pour les pays qui ne l'ont pas encore ratifié.
L'OEACP rassemble environ 1,5 milliard de personnes originaires de trois continents et 79 pays, 48 d'Afrique subsaharienne, 16 des Caraïbes et 15 du Pacifique, ce qui fait de cette organisation une force importante dans le concert des nations.
FMA/VIC/SB