Luanda – La médiatrice de Justice, Florbela Araújo, a défendu mardi, à Kigali (Rwanda), l'intégrité, l'impartialité et la dignité comme valeurs pour le renforcement des fonctions des Bureaux du Médiateur de Justice en Afrique.
La médiatrice angolaise abordait le thème "les dilemmes éthiques dans le rôle du médiateur et comment ces principes guident l'activité des médiateurs, lors de la VIIe Assemblée générale de l'Association des médiateurs africains (AOMA).
Selon Florbela Araújo, il est nécessaire de prendre « conscience de notre contingence » pour faire face aux situations dilemmes et mener à bien le travail avec l'engagement total des Africains.
Au cours de son intervention, elle a partagé l'expérience angolaise sur les aspects pris en compte dans les cas de dilemmes, ayant appelé les médiateurs africains à être « les premiers à dénoncer toute pratique de corruption, népotisme, fraude, profit facile, insubordination, trafic d'influence et autres », incompatibles avec les valeurs éthiques et déontologiques » du Médiateur.
Florbela Araújo a parlé du Code d'éthique et de déontologie du Médiateur de Justice d’Angolais, approuvé par l'Ordonnance n° 2/21 du 19 novembre, qui établit les principes et normes d'éthique et de déontologie applicables dans les relations administratives du Médiateur, du Médiateur adjoint, des employés et agents administratifs du bureau du médiateur, dans leurs relations avec les citoyens et les autres institutions.
Elle a considéré les dilemmes éthiques comme de possibles conflits de devoirs, qui surviennent dans des situations où deux normes s'affrontent, comme par exemple dans les cas où il est difficile de prendre la « bonne » décision, puisque toute action peut présupposer la violation d'un principe moral.
L'ouverture des travaux de l'assemblée a été présidée par la Ministre d'État chargée de la Présidence du Rwanda, Judith Umizeye, et des discours ont été prononcés respectivement par la présidente par intérim et la secrétaire générale de l'AOMA, Madeleine Nirere, et Florence Kajuju, également médiatrices de justice du Rwanda et du Kenya.
À l'événement, qui élit ce mercredi (29), les membres du Comité Exécutif de l'AOMA, outre l'Angola, participeront les médiateurs du Botswana, du Mozambique, de la Zambie, de la Gambie et des Seychelles, selon un document auquel l'Angop a eu accès le même jour.
De même, la République centrafricaine (RCA), le Gabon, la Tanzanie, l’Ouganda, l’Afrique du Sud, le Nigeria, la Côte d’Ivoire, la Namibie, le Burkina Faso, l’Égypte et le Burundi sont représentés.
VC/SB