Dundo - La représentante de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Angola, Nana Ama, a réitéré, jeudi, le soutien au gouvernement angolais dans la prévention, la protection, l'identification et la lutte contre la traite des êtres humains dans le pays.
S'exprimant lors du forum transfrontalier de l'Angola et de la République démocratique du Congo (RDC), Nana Ama a informé que l'organisation continuerait de coopérer avec le gouvernement angolais en matière d'hébergement sûr, de soutien médical et psychosocial, de formation et du retour volontaire aux terres d’origine des victimes et la réintégration des victimes de trafic.
D'autre part, elle a déclaré que le forum avait renforcé le partenariat et la coopération entre les gouvernements de l'Angola et de la RDC, permettant le partage d'expériences techniques et d'informations entre les commissions dans la lutte contre la traite des êtres humains aux frontières communes.
La responsable a fait appel au renforcement de la gestion intégrée des frontières, au renforcement des procédures de migration pour une évaluation et orientation appropriées, ainsi qu'à la coopération internationale et aux partenariats mondiaux pour une migration sûre, ordonnée et régulière.
Nana Ama a précisé que la stratégie nationale, les contre-mesures et les campagnes de sensibilisation en cours en Angola garantiront que les médias, le grand public, les groupes vulnérables et les parties prenantes comprennent leur rôle dans la lutte en cours pour mettre fin à la traite des êtres humains.
"La lutte contre la traite des êtres humains n'est pas la responsabilité d'une seule institution, organisation ou pays, c'est une responsabilité collective, car chacun d'entre nous peut en être victime", a-t-elle souligné.
Depuis 2014, date à laquelle l'État angolais a commencé à travailler sur la question de la traite des êtres humains, 142 cas ont été enregistrés dans le pays, impliquant des victimes et des auteurs des deux pays (Angola et RDC).