Caxito - Le Comité provincial du MPLA à Bengo, a félicité jeudi l'exécutif pour le lancement d'ANGOSAT-2, qui stimulera les technologies et augmentera la reconnaissance de l’Angola sur le territoire nationale et à l'étranger.
L'éloge est exprimé dans le communiqué final de la 2e session extraordinaire du comité provincial du MPLA à Bengo, dirigé par le deuxième secrétaire du parti, João Mpilamosi, dans le cadre de la préparation de la 7e conférence provinciale extraordinaire, qui se tiendra le 25 ce mois-ci.
A cette occasion, la gouverneure de la province de Bengo, Maria Antónia Nelumba, a été présentée aux membres du comité provincial comme candidate au poste de premier secrétaire provincial du MPLA à Bengo.
La plénière a approuvé à l'unanimité la candidature de Maria Antónia Nelumba, le rapport sur l'état actuel de l'organisation et du fonctionnement du comité provincial et a pris note de la participation du MPLA aux élections du 24 août.
Concernant l'ANGOSAT-2, il a une capacité de transmission sept fois supérieure à celle d'ANGOSAT-1, qui disposait de 16 transpondeurs en bande C et de six autres en bande KU.
D'une durée de vie de 15 ans, l'ANGOPST-2 dispose également de 6 « transpondeurs » en Bande C, 24 en Bande KU et, en nouveauté, d'un réémetteur en Bande KA.
Il s'agit d'un satellite à haut débit de transmission (HTS), d'un poids total de deux tonnes, prêt à fournir 13 gigaoctets dans chaque région éclairée (zones de portée du signal satellite). Il sera basé sur la plate-forme Eurostar-3000.
L’ANGOSAT-2 a commencé à être construit le 28 avril 2018 dans les installations d'Airbus en France, où toute la charge utile du satellite a été installée.
La structure a ensuite été transférée à l'usine ISS Reshetnev dans la ville "fermée" de Zheleznogorsk, près de Krasnoïarsk dans la région sibérienne, où le boîtier a été produit et le démarreur installé.
Cela a été suivi d'un transfert vers le site de lancement, à la station aérospatiale de Baïkonour au Kazakhstan, d'où il est parti pour l'orbite spatiale.
Le nouveau satellite s'inscrit dans le cadre de la stratégie de l'Exécutif angolais visant à réduire la fracture numérique dans le pays, en particulier, et en Afrique, en général, permettant l'expansion des services de télécommunications aux zones les plus reculées à des prix compétitifs.
Le satellite, qui comprend une série de services, a la capacité de couvrir le continent africain, en mettant l'accent sur la région méridionale, et une partie importante de l'Europe méridionale.