Luanda - Le député à l'Assemblée nationale (AN), Tomás da Silva, a assuré lundi qu'un changement dans la tenue de la 12e Assemblée plénière extraordinaire, prévue mercredi prochain, est hors de question.
Selon Tomás da Silva, également président de la Commission de l'Administration d'État et du pouvoir local de l'AN, même si on travaillait jusqu'à minuit, la réunion doit avoir lieu le jour fixé.
"La mission est de tout faire pour qu'il n'y ait aucun changement, ni dans la date convoquée ni dans l'ordre du jour convenu", a-t-il souligné.
Cependant, le vice-président du siège parlementaire de l'UNITA, Maurilio Luiele, estime que les travaux ne se termineront pas à temps, d'où la nécessité de changer la date.
Pour le parlementaire, compte tenu du temps que prennent les discussions chapitre par chapitre, il est peu probable que les travaux soient conclus avant mercredi.
Bien qu'ayant déjà dépassé plusieurs points, les députés poursuivent jusqu'à ce mardi (31) la recherche d'un consensus pour modifier la loi organique des élections générales, initiatives des groupes parlementaires du MPLA et de l’UNITA.
Aujourd'hui, les parlementaires ont abordé la tabulation des votes dans les municipalités ou les provinces, une idée défendue par l'UNITA, mais réfutée par le MPLA, qui indique que les mandats sont nationaux et que seule la Commission nationale électorale (CNE) est compétente.
L'amendement visé à la loi organique des élections générales est d'initiative des groupes parlementaires du MPLA et de l’UNITA.
Les deux documents clarifient les questions de nature électorale et sont débattus dans la spécialité, cherchant le consensus entre les partis afin d'en faire un instrument juridique unique dans lequel toute la société peut se retrouver.
Le MPLA défend dans son projet la modification de 45 articles de la loi actuelle, tandis que l'UNITA entend modifier 83 articles.
L'AN a prévu mercredi prochain la 12e séance plénière extraordinaire de la 4e session législative pour le vote global final du projet de loi de la Banque nationale d'Angola (BNA) et les amendements à la loi de l'enregistrement électoral non officiel et à la loi organique des élections Générales.